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BYE BYE... / Final en apothéose chez Robert et Fifine

                
        Le poé en guise de (re)bienvenue              Pause-sandwich devant Notre-Dame de Papeete!

Fifine et Robert ont battu leur record. Deux nuits de suite, ils n'ont pas hésité à héberger l'équipe toura5.ch pour la fin de sa parenthèse à 10! Le dortoir installé dans leur chaleureuse maison, la "bringue" avec démonstration de tamouré et leçon de danse par Fifine, la longue virée au marché de Papeete avec la séance chez le tatoueur, les rires et tous ces moments d'échange ont composé un final en apothéose à notre séjour polynésien. Et Robert nous a gâté, en nous faisant goûter le poé, composition de fruits (banane, papaye, etc.) amidonnés et passés au four, ou le lait de coco fermenté et salé, utilisé comme sauce. A son premier jour de vacances, il nous a servi un souper royal. Avant les tagliatelle bolognaises - origines italiennes obligent! -, il nous a régalé avec du foie gras - "Pour fêter la nouvelle année" - et son poisson cru. Verdict de Véronique, à qui on l'avait plusieurs fois vanté: "Vous avez  raison, c'est bien le meilleur de tous!". Au moment de se séparer à l'aéroport de Faaa, la famille toura5.ch s'envolant vers l'Île de Pâques quelques heures avant que Véronique, Vincent, Coline, Eva et Jade ne repartent vers la Suisse, les coeurs étaient serrés de tous les côtés. Merci Fifine et Robert, merci aussi à leur deux garçons d'avoir supporté ce débarquement. On les attend de pied ferme en terres neuchâteloises!

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SOUVENIRS DE MÔMES / Ce que j'ai préféré en Polynésie, c'est...

Coline (11 ans): "Être les derniers au monde à fêter Nouvel An - minuit a sonné onze heure plus tard qu'en Europe! - avec des polynésiens réunis en famille à la pension d'Olga, au bord du lagon et en chantant au son de l'accordéon et du youcoulélé, c'est un super souvenir, encore plus de l'avoir vécu avec Emilie. La meilleure chose que j'ai mangé, c'est le pain de coco, autant le grillé que le bouilli. En plus de tous les poissons, j'ai trouvé impressionnant de voir des requins sous l'eau quand on nageait avec nos masques".                                                                                                Photo Thibaut

                                             

Emilie (11 ans): "J'aime quand il fait toujours chaud, même quand il pleut. Mon meilleur souvenir restera mon baptême de plongée avec bouteilles à Rangiroa, sur le site de l'aquarium, où j'ai vu deux requins et pleins de poissons. Le Nouvel An chez Olga, avec la musique, les chansons tous ensemble et la nourriture superbe (poisson cru, agneau à la broche, etc...), tout ça avec le plaisir d'être avec Coline, c'était... trop yo! J'ai aussi aimé les jours passés chez Fifine et Robert, avec la piscine et le dernier soir où on a dansé".

Eva (9 ans): "L'endroit le mieux, c'était chez Olga, parce qu'elle était très gentille et que dans le lagon devant ses bungalows, on a vu des requins, des raies et plein de poissons. Ce que j'ai préféré faire, c'est me baigner, parce qu'il a toujours fait chaud et que l'eau était claire partout. Ce que j'ai préféré manger, c'est le Haapù que notre copain Arenui a pêché depuis le ponton. J'ai aussi bien aimé le poisson perroquet et le rouget cru. Et j'ai bien aimé la noix de coco fraiche, et les crêpes de Fifine".

 

   
             
Arenui avec un poisson perroquet                     

Marie (9 ans): "C'est chez Olga que c'était le mieux (décidément, il n'y a pas que les parents qui auront été marqués...), parce qu'il y avait plein de poissons dans l'eau, qu'on a pu pêcher depuis le ponton, où j'ai vu une raie léopard et une murène avec notre copine Maruatua. Ce que j'ai préféré, c'est quand on a dansé et chanté à Nouvel An, avec les invités d'Olga. J'ai bien aimé le Haapù; le poisson cru qu'on avait pêché; mais aussi... les tartines au nutella le matin!"
                                                                                                                  Photo Thibaut


Quand le corail s'habille en sapin
de Noël... (Photo Thibaut)

Jade (7 ans): " De voir des bénitiers verts et bleu dans l'eau, c'était magnifique. En nageant avec mon papa, j'ai aussi vu des requins. Ca, c'était plus impressionnant! J'ai beaucoup aimé mangé des noix de coco qu'on cassait sur la plage. J'ai aussi aimé boire leur eau. Si je reviens un jour, je retrournerai à la pension d'Olga et Manua (Pension Turiroa), où j'ai pêché pour la première fois de ma vie, avec notre copine Maruatua, et j'ai attrapé un rouget depuis le ponton où on sautait dans l'eau".


Et hop! Cette fois, c'est
Eva qui se jette au
lagon!


Camille (5 ans): " J'ai beaucoup aimé voir notre copain Arenui pêcher un gros "Haapù", un mérou d'ici, qu'on a mangé le lendemain. J'ai trouvé délicieux les bénitiers, des coquillages d'ici, que la famille d'Olga nous a fait goûter tout crus. Je n'ai pas eu peur quand on a vu des requins sous l'eau. Le coin que j'ai préféré, c'est chez Olga, parce que dans le lagon, devant les cinq bungalows de sa pension, il y avait plein de raies, de requins et la murène Odile ".
                                                                                 Giovanni avec le Haapu d'Arenui!

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TIKEHAU / On l'a eue, notre journée sur un motu désert!

L'escale de trois jours à Tikehau, île voisine de Rangiroa, plus petite et plus paisible encore, nous a offert les plages de sables blancs (et roses) qu'il fallait pour les dernières baignades. Mieux, l'ami Laroche, à la pension Joséphine, nous a indiqué un motu
désert atteignable à la nage. On y a passé une journée en Robinsons, à boire l'eau des noix de coco, à tresser les feuilles des cocotiers (bravo les filles), à pêcher et à griller le seul poisson harponné, à disputer des courses de bernards l'hermite (à voir dans la galerie photo!), à rires et à bronzer, pour ne pas dire cuire... Bon, au retour, une fois retraversé le chenal, Gio s'était  fait chouraver ses sandales de course, laissées accrochées à une branche. Mais après une telle journée, aucun regret!
  
Gio-le-sherpa!                  Vincent: ça palme pour lui!                 Prêtes à ouvrir une boutique!

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LE LAGON BLEU / On en a eu les larmes aux yeux...


Une heure de bateau, pour débarquer dans un poster d'agence de voyage. Le lagon bleu porte bien son nom! Un zeste d'aventure à la clé, puisque pour rejoindre un des ilots de rêve qui le ceinture, il faut marcher dans l'eau, sur le récif, au milieu de petit requins " pointe noire" qui vous passent presque entre les jambes! Une autre traversée les pieds dans l'eau mène jusqu'à l'ile aux oiseaux. Puis retour pour un dîner polynésien sous les cocotiers (pain de coco bouilli ou grillé, poisson cru, poissons grillés, fruit de l'arbre à pain cuit sur le feu, patates douces...). La touche finale étant apportée par les guides du jour, qui ont agrémenté le festin d'un concert enjoué, plein de bonne humeur et de bonheur de vivre. Frissons et émotions aux son du youcoulélé. On en a eu les larmes aux yeux. On serait bien resté dormir là. Mais les nonos, ces mini-insectes plus piquants que les moustiques, sonnent la charge dès le milieu de l'après-midi. Il faut donc repartir, en affrontant la danse des requins, qui viennent tourner autour des bateaux qui chaque jour leur lancent les restes du dîner. Impressionnant...
                                                                            Où est le petit requin pointe noire? Brr...

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NOUVEL AN (BIS) / Bonne Année à Olga et aux siens, et longue                                 vie à la Pension Turiroa

On a fraternisé en quelques heures. Dans la pension d'Olga, on s'est senti comme à la maison. Il faut dire qu'elle nous a réservé un accueil des plus familiaux (elle nous a même prêté son camion) dans le cadre idyllique de sa pension, composée de quelques bungalows avec mezzanine, simples mais paradisiaques, et d'un dortoir, tous donnant sur l'incroyable lagon de Rangiroa. Il y a le vieux ponton de bois, qui prolonge la terrasse où on a pris nos repas, le nouveau ponton, d'où on a pêché plein de poissons avec les enfants Maruatua et Arenui, les baignades infinies dans le lagon, au-dessus des raies, des coraux et des poissons... Des poissons dont Manua, le mari d'Olga, ramène des kilos de ses parties de pêche avec Etienne, qui nous a initié aux joies du rouget cru. Pauline et tous les autres, avec qui on a partagé un apéritif improvisé, assis dans l'eau, avec dégustation de bénitiers crus... Sans oublier les perles noires de la ferme perlière que tient Manua. Une parenthèse de bonheur massif, parachevée le dernier soir par un Nouvel An pantagruélique. Au moment de s'en aller, on avait tous le coeur gros, très gros. Grazie mille! Maruru! Au fait, comment dit-on "à bientôt" en tahitien?
Bénitiers crus au citron au bar du lagon!

 Dernier coucher de soleil sur le ponton...
Ce n'est qu'un au revoir, promis!

Pour écrire à Olga, se renseigner, réserver et... la saluer pour nous:
pension.turirora@mail.pf
              Téléphone: (00689) 96 04 27                 

           
   Si, si! Il y a de l'eau sous le ponton!

    
Les bungalows                                   La terrasse avec vue sur le lagon

     
Et quand on dit vue...                           Un havre de quiétude

NOUVEL AN / On voulait être les premiers. Et bien on a été les                       derniers à se dire Bonne Année!

En dessinant notre itinéraire, on trouvait très amusante l'idée d'être les premiers à entrer dans l'année 2005. Mais au final, au lieu des Fidji, sur l'île de Taveuni, juste derrière la ligne du changement de date, c'est à Rangiroa, en Polynésie, juste avant la ligne du changement de jour, que nous avons fêté Nouvel An. Résultat: on a été parmi les tout derniers au monde à se dire Bonne Année. Aucun risque de l'oublier: onze heure avant le moment fatidique, décalage horaire oblige, tous les parents et amis européens nous ont envoyé leurs voeux. Et quand l'heure a sonné pour nous, ils étaient déjà tous au bout de leur première nuit en 2005. Voir notre année 2004 jouer quelques heures les prolongations n'a pas été pour nous déplaire. Etienne a profité pour apprendre à Gio à griller l'agneau à la broche!
                                
                                                                                  Etienne et Pauline en pleine chanson!

PLONGÉE / Trois dauphins, sept tortues, un Napoléon et...
                   un requin citron...

Comment passer par Rangiroa, réputé comme l'un des plus beaux sites au monde, sans faire une plongée? Après le baptême d'Emilie et Vincent dans l'aquarium du lagon, Gio a craqué pour une plongée sur le récif, à moins 20 mètres. Difficile de de croire, dans cette féérie aquatique, que les eaux des océans puissent semer la mort comme en Indonésie... Après trois dauphins sautant à travers la passe d'Avatoru, sept tortues, un Napoléon, un barracuda et des miriades de poissons - dont des perroquets en pleine effervescence reproductrice ! - ont accompagné ces 40 minutes de rêve sous-marin. Ponctué par la rencontre avec un superbe requin citron aux deux ailerons dorsaux (salut Gilles, j'ai bien pensé à toi!), glissant sous les vagues, au sommet du récif... Merci Marco, Merci Cathy et tout le Raie Manta Club, pour l'accueil et le coaching amical des débutants.

Raie Manta Club, Rangiroa et Tikheau:
www.raiemantaclub.free.fr

TSUNAMI / L'effroi

Des messages inquiets nous ont alerté de la catastrophe. Les ravages de Tsunami en Indonésie, en Birmanie et en Thaïlande, où nous avons commencé notre voyage, nous ont plongé dans l'effroi. Sur les atolls polynésiens, à fleur de lagon, on mesure le drame que représente un tel phénomène. Et les Tahitiens, qui vivent dans le souvenir des terribles cyclones des années 80, ont fait preuve d'une grande solidarité, avec des collectes record à l'intention des populations frappées. La chaîne du bonheur, façon tahitienne, c'est une cagnotte posée sur le comptoir de nombreux magasins, où ceux qui souhaitent faire un geste verse leur monnaie ou plus.

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FROMAGE / Et une fondue, une!

Entre la bouteille de petite arvine expédiée par Jacques Disner avec une saucisse à Riri, puis le non-filtré du Château d'Auvernier envoyée par les parents à Véro, nos papilles ont retrouvé le temps d'une soirée fondue les saveurs du pays sous les cocotiers. Un moment de convivialité et de grande chaleur! A défaut de réchaud et de caquelon, il a fallu se regrouper autour de la cuisinière pour plonger nos fourchettes dans la casserole. Au dessert, entre les biscuits de Noël de Nano, ceux de Fabienne et les chocolats de Christiane et de tous les autres (miam, miam et merci!), il y avait de quoi faire!

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NOËL AU SOLEIL / Poésie de circonstance

C'est sous un palmier décoré de colliers de fleurs, donc très couleur locale, qu'on a chanté et ouvert les cadeaux. Voici une poésie pour remercier tous les pères noël et vous envoyer à tous nos plus chaleureux voeux.

Noël au soleil

Dans un pays loin, très loin, il n'y a pas de sapin
Il ne fait pas froid du tout, pas de neige et pas d'igloo
Et pas besoin de bouillotte, on vit nus dans les paillottes
Quand vient le temps de Noël, on fait la fête au soleil
On décore de bas en haut, les branches de filao
Car dans ce pays lointain, il n'y a pas de sapin!

ARRIVÉE / L'accueil polynésien? Merci Robert et Fifine!

Il est le filleul des parents d'une voisine de La Chaux-de-Fonds. Marysa nous avait donné le numéro de téléphone de Robert Moulin. On l'a appelé. Et dès la première seconde, le courant a passé entre Robert et Giovanni, qui on tous deux des origines au fond de l'Italie. Après un seul téléphone, cet Italo-franco-suisse de Polynésie, où il vit depuis près de trente ans, nous a accueilli comme un frère! Avec sa Fifine, ils sont venus nous récupérer à l'aéroport. Pour nous passer de superbes colliers de fleurs autour du cou! Nous avons passés deux jours de rêve chez eux, à Papara, tout près de la roulotte où Robert sert des plats quasi gastronomiques (sashimis de thon choisi le matin chez le poissonnier, poisson cru au lait de coco, couscous goûteux et superbes crêpes de Fifine...), dans de la vraie vaisselle. Si tout va bien, ce cuisinier chevronné, formé à Neuchâtel, pourra bientôt s'éclater dans un bijou de petit restaurant. Nous n'oublierons jamais cet accueil à la polynésienne. (à suivre!)

 

 

 

 

                                                
Fifine et Robert dans le feu de l'action, à leur roulotte. Nathalie essaye avec Eva les coliers à peine terminées. Sous les yeux de Bernadette et Fifine, Eva montre à Nathalie comment préparer les coliers de fleurs. Drôlement réussis, non?

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ARRIVÉE (BIS) / Nos amis sont arrivés!

La tension n'en finissait plus de monter, depuis des semaines! ENFIN, ils sont arrivés. Et voir Véronique, Vincent, Coline, Eva et Jade sortir du contrôle de douane, à l'aéroport de Papetee, c'était magique. Emouvant. Epoustouflant. Malgré ces satanés charriots qui nous ont séparé une minute de plus. Nous les avons fleuri, pour les remercier de venir partager ce rêve avec nous, comme le veut la tradition d'ici. Avec des colliers fabriqués la veille avec une autre Eva, polynésienne celle-là, chez Robert et Fifine. Nos hôtes sont venus avec nous accueillir cette famille amie. Avant de nous conduire au Ferry pour Moorea. Robert et Fifine n'ont pas pu nous y rejoindre trois jours plus tard pour partager ensemble la fondue au fromage prévue, mais rendez-vous est pris pour partager un repas de l'amitié début janvier à Papeete. Dans le hall de l'aéroport, notre émotion n'est pas passée inaperçue. Le photographe de la Dépêche n'a d'ailleurs pas manqué d'immortaliser les retrouvailles fleuries des familles Kaufmann et Sammali! De vraies stars qu'on vous dit!

 

 

 

 

 



Dans la Dépêche de Tahiti, qui a le sens du résumé, vive les filles!

CAP SUR MOOREA / Plongeon dans une carte postale...

Toura5.ch est devenu toura10. Pour plonger depuis le ferry dans un décor de carte postale. Tahiti derrière, Moorea devant, avec des cocotiers, des plages et des lagons ourlés de turquoise et d'émeraude... Dans un cadre pareil, quelles belles retrouvailles! Même après 36 heures de voyage, nos p'tits Suisses n'étaient même plus fatigués. Et pour tout dire, c'est un incroyable séjour qui a commencé. A suivre!

 

 

 

 

 


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COUP(S) DE COEUR

Ces lagons, ces couleurs, ces poissons...

COUP(S) DE BLUES

Bouh! Pourquoi faut-il déjà repartir?

COUP(S) DE FOURCHETTE

Le sashimi de thon et le poisson cru au lait de coco, façon Robert, nous ont mis les papilles dans l'ambiance. un régal tout en fraîcheur et en finesse... Et quand il fait chaud, et qu'on a plus d'eau, répéter le geste des explorateurs d'antan, et laisser ruisseler sur son visage l'eau d'une noix de coco à peine percée, quel délice...

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Coup de coeur
Coup de fourchette
Coup de blues

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