Itinéraire > Chili
Pour le séjour à l'Ile
de Pâques, Cliquez ici
Galeries photos chiliennes:
120'000 pingouins, et nous et nous et nous!: Cliquez ICI
La croisière s'amuse: Cliquez ICI
Olà, Santiago:
Cliquez ICI
Bienvenue chez les Moaïs I: Cliquez ICI
Bienvenue chez les Moaïs II: Cliquez ICI
SANTIAGO / Bloqués quatre jours à la Casa Roja!
Quand on voyage avec un billet tour du monde One World, on peut modifier ses dates de vols sans problème. Sauf si l'un des vols en question a été intégré par erreur dans le parcours. Il a suffi d'un B à la place d'un P... Et notre soit-disant vol Lan Peru (membre de l'alliance) est devenu un vol de la compagnie Loy, qui n'a aucun lien avec One World. Pour récupérer le coup, et obtenir de Lan Chile un vol Santiago-La Paz, il a fallu se battre. Et même s'énerver. Tout le monde se refilait le bébé! Du coup, après deux jours, il a fallu passer par l'agence British Airways. Qui ne rouvrait que le lundi... Du coup, la pause à Santiago s'est prolongée de quatre jours. Et on en a bien profité!
Casa Roja: notre casa pendant 6 jours!
SANTIAGO / Funiculaire, vins, poteries, musée interactif, etc!
Ces quelques jours à Santiago nous ont permis de prendre funiculaire, métro, téléphérique (mais sans les skis) jusqu'au sanctuaire de la vierge blanche, de visiter la plus grande cave du pays (Concha y Torro), et le village des potiers de Pomaire. Le dimanche, on est parti visiter le musée interactif, ou Parc de l'imagination de Santiago, où le lit de clous, les bulles géantes, l'atelier fossiles et le film en 3D sur les origines de la terre nous ont plus emballés que l'atelier chocolat ultra-résumé. Dommage, au continent du cacao...! On a aussi apprécié la Estacion central et sa toiture métallique, signée d'un certain Gustave Eifel!
Sur le dos de Pablo, c'était rigolo.
En funiculaire aussi. Et se faire emballer dans
une bulle, ça ravit des plus grand aux plus petits!
SANTIAGO / Jolies rencontres de voyage: il y en a qui nous connaissaient déjà via notre site!
On a aussi eu le temps de faire quelques belles rencontres à la Casa Roja, auberge pour "backpackers" établie dans une superbe demeure toute rouge. Il y a d'abord eu Walt, le baroudeur Canadien qui voyage en solo autour du monde en chaise roulante, et qui prépare pour juin un bouquin sur ses tribulations. Puis Aurélie et Sébastien (suivez-les sur landandfreedom.com !), un couple français qui nous connaissait avant de nous rencontrer, pas hasard: "Oui, on a visité votre site il y a quelques jours"! Puis le retour de Poly et son amie, qui ont de nouveau ravi les filles. Elles avaient déjà joué ensemble aux Poly pockets à El Calafate. Elles ont remis ça, et cette fois, elles sont devenues copines pour de bon, avec un concours de cracher de pépin de melon à la clé. Bonsoir l'ambiance!
Emilie, Shanny, Marie, Poly et Camille, avec leur
Poly Pockets en main. Elles ont bien rigolé!
ÎLE DE CHILOÉ / Eglises en bois, palafitos et intoxications...
A peine débarqués à Puerto Montt, nous avons plongé dans le marché aux poissons. Où on a découvert les plus gros crustacés du monde et des oursins géants. Huit heures du matin, c'était un peu tôt pour déguster. Alors ce n'est que le soir, une fois parvenus à Castro, sur l'Île de Chiloé, qu'on s'est mis à table. Nathalie peu rassurée par la taille de ces crustacés crus, c'est Giovanni qui s'en est donné à coeur joie. Avec une grosse frayeur à la clé: au bout d'une nuit de terriibles maux de ventre, les journaux du matin révélait le début d'une vague d'intoxication dûe à la chaleur excessive de l'eau... Il y a eu plus de 2000 cas, dont un mortel, les jours suivants, avec interdiction de servir des crustacés crus! La fin de la visite sur l'île aux 56 églises de bois et aux "palafitos", ces habitations sur pilotis classées au patrimoine mondial, s'est avérée plus tranquilles. Et en incorrigibles gourmands, on a même mangé le fameux "curranto", plat typique mêlant à la façon des fours tahitiens crustacés (cuits!), viande, poulet, patates, etc.
LA CROISIÈRE S'AMUSE / Trois jours au fils des fjörds chiliens
avec baleines et orques à l'horizon
Après un dernier coucher de soleil flamboyant comme on n'en avait jamais vu, la croisière Navimag a démarré. Pas le grand luxe, mais trois repas par jour en self-service, un échiquier géant sur le pont supérieur, des paysages presque irréels de fjörds sauvages interminables. Et pour rythmer les journées, quelques lions de mer, deux dauphins, et des jets de baleines à l'horizon, quand ce n'était pas ceux d'un groupe d'orques! Une seule escale de deux heures à Puerto Eden, où s'éteint l'ethnie dite des nomades des mers. Il ne reste que sept individus de ce peuple parqué là à l'arrivée des colons. Pour essayer de sauver leur savoir-faire, leur langue et leur tradition, l'Université de Magellan et le Chili mettent enfin tout en oeuvre, mais un peut tard?
Pour découvrir la
galerie de photo
"La croisière s'amuse": cliquez ici
Jets devant! Baleines ou orques?
PUERTO NATALES / Cette fois c'est sûr: on embarque ce soir
Que de mails et de téléphones... La panne d'un bateau de la Compagnie Navimag a certes compliqué les choses, mais tout de même! Il a fallu cinq jours pour savoir si oui ou non nous étions enregistrés sur le bateau du 3 février. Et ce n'est que la veille du départ qu'on nous a dit que non... Merci bien. Du coup, pour ne pas se retrouver bec dans l'eau, on a réservé par une agence de Calafate nos cinq places dortoirs. Et cette fois c'est bon. On embarque ce soir 10 février. Pour une croisière plus rustico-aventurière que de luxe. Mais on se réjouit comme des fous. Merci Gilbert! C'est ce Français qui nous a convaincu de faire cette remontée en bateau.
On prend nos quartiers. Cabine à quatre pour ces dames, dortoir à 16
pour Gio, qui n'y a guère dormi, hi, hi!
PETER ET PRISKA / Tchüss Uri!
Quand des Suisses rencontrent d'autres suisses à l'autre bout du monde, le rideau de röstis s'ouvre plus facilement. Deux jours durant, de l'île aux pingouins à Puerto Natales, nous avons voyagé avec Peter et Priska, deux Uranais avec qui les filles et nous avons bien rigolé. Un peu en français, un peu en allemand, un peu en espagnol, un peu en anglais... On s'est séparé quand ils sont partis marcher au Torres del Paine. Rendez-vous à La Chaux-de-Fonds pour une fondue neuchâteloise!
Isla Magdalena: 120'000 pingouins!
PUNTA ARENAS / 120'000 pingouins, et nous, et nous, et nous...
On s'est arrêté avant Usuhaia, car la colonie de pingouins dont on rêvait se trouve un peu plus haut, à une heure de bateau de Punta Arenas. Et comme nous l'a dit un couple de romains enthousiastes, le déplacement vaut mille fois, et même 120'000 fois, la peine. Sur l'Île Magdalena, nous avons marché dans une marée de pingouins de Magellan. Des petits - les parents -, et des dodus emplumés - les bébés! D'ici un mois, tous repartiront vers les Îles Malouines et le sud de la côte brésilienne. Voici un petit aperçu pour vous faire cliquer sur la galerie photo !
Dans les rues de Punta Arenas...
Séjour à l'Île de Pâques
7 JANVIER 2005 / Nous avons vu notre 1er Moaï
Tourné vers le large (rarement) ou vers le centre de l'île,
les Moaïs entretiennent leur mystère. Il a été démontré qu'une vingtaine
d'hommes suffisaient à en dresser un, moyennant leviers de bois et gros
tas de caillous. Mais leur nombre (plus de 800 sculptés, pour quelque 200 dressés!), leur signification et leur transport sur les différents sites restent sujet
à moultes discussions. Sans compter les mystérieux messages gravés - dans une écriture indéchiffrée à ce jour nommée Rongo Rongo - dans la pierre ou le bois
de l'Île la plus éloignée du monde de toute terre.
Galeries photos
Bienvenue chez les Moaïs I: Cliquez ICI
Bienvenue chez les Moaïs II: Cliquez ICI
TOUR DE L'ÎLE / On plonge dans le mystère
De la carrière de Rano Raraku jusqu'aux sept Moaïs de la plage d'Anakena, en passant par les quinze moaïs redressés il y a vingt ans grâce au sponsoring d'une société japonaise d'engins de chantier, le tour de l'île en compagnie de Gaston nous a plongé dans le mystère dès le premier jour. Et au premier soir, à la pension Maria Goretti, tout le monde y allait de sa propre théorie sur le transport de ces géants de pierre. En les roulant sur des billons, en les balançant suspensus par le cou à un trépied géant, en les faisant tourner sur eux-mêmes comme une toupie, ou par la simple force de Mana, l'esprit créateur d'ici? Chacune de ces méthodes peut... marcher. Nous, on préfère entretenir le mystère!
SORTIE EN JEEP / On s'est perdu sur le sommet !
Une petite jeep, et comme disait Chan en Birmanie, en voiture Simone. D'abord le volcan Rano Kau, où se trouve le village de cérémonie Orongo, puis cap sur le coeur de l'île et son point le plus haut le volcan Rano Arol, via les sept Moaïs qui font face à la mer (tous les autres regardent la terre), et sur une piste qui nous a fait danser. Une fois au sommet, on n'a pas regretté les soubresauts. A 458 mètres, en tournant sur soi-même, sur 360°, on ne voit que la mer à l'horizon! Saisissant. Et en levant les bras, on touche les nuages! Puis, en voulant redescendre par l'autre côté du volcan, on s'est égaré dans la pampa. Pour se retrouver tout près des falaises... Petit frisson dans des décors grandioses. On a fini par revenir au sommet, pour redescendre par la piste qui nous y avait mené.
Au sommet, partout autour de soi à l'horizon, le ciel rencontre l'océan.
Emilie reconstruit le tas de pierres marquant le sommet.
RENVERSANT / Coucher de soleil sur Tahai
Ce qu'il y a de bien quand on choisit la pension Maria Goretti, c'est qu'elle se trouve à 4 minutes à pied du site de Ahu Tahai et de ses moaïs plantés dos à l'océan et... au soleil couchant. Alors, si le ciel se colore le soir venant, il n'y a qu'à filer, appareil sous le bras, pour immortaliser la scène. Et que l'on aime ou pas les couchers de soleil, celui-là prend de toute façon une autre dimension. Non?!