Qu'importe le parasol...
pourvu qu'on ait la plage!
POUILLES / On repose pied dans notre Salento
Notre dernière visite datait de Pâques 2004. Pour retrouver nos esprits après nos dix mois de vagabondages hors d'Europe, on avait prévu de poser nos valises un mois ici, sur la terre de nonno Pippi. C'était bien vu. Lorsqu'on sent de telles racines sous ses pieds, l'âme s'éclaircit. Ce retour dans notre autre pays nous a ravi. Même si les problèmes liés à la consommation effrénée d'eau, à l'afflux humain et aux constructions sauvages posent aussi ici les questions sur l'inconscience des hommes.
SALENTO / Elle est pas belle ma "spiaggia"?
On l'a dit, on le répète: les plages du salento, et en particulier les "marine" di Salve, comptent parmi les plus belles qu'on ait vu autour du monde. Pour leurs 
étendues de sable, pour la clarté de leurs eaux, leurs dunes (que les autorités semblent vouloir enfin protéger). Le revers de ce tableau, c'est une progression exponentielle de la fréquentation. Nous sommes repartis avant la folie des trois premières semaines d'août... En nous réjouissant déjà de l'année prochaine.
SALENTO / Une identité refait surface
De la pizzica, la musique traditionnelle locale, frénétique et envoûtante, au club de foot de la province, le Salento affiche son renouveau. Les joueurs du Lecce arborent sur leur maillot jaune et rouge l'identité retrouvée du talon de la botte: 
"Salento". Les tee-shirts souvenirs aussi, avec même des versions en dialecte, comme , "U sule, u mare, u ientu, Salentu". Et dans les bouteilles, le "salice salentino" ou le "matino" affirment leur caractère, revendiquent leur vigueur, ennivrent les coeurs. Et dans des agri-tourisme comme celui des "Ulivi", avec les saveurs affirmées des plats traditionnels locaux, le bonheur pur est dans l'assiette.
"Pane, olio e pomodoro"... Avec une salade de poulpe et un verre de vin, quel festin!
