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Course de crabes: une casquette au premier
qui nous envoie le tiercé gagnan
t! (vainqueur: Jonathas)

Dans le zoo infini qu'est l'Australie...

Il n'y a pas que les kangourous. Emeux, Koalas, pingouins, dauphins, baleines et autres habitent le bush et les côtes du pays de Crocodile Dundee. Comme les araignées, que crocos et serpents restent au fond de leur mare ou sous leur caillou! Au pays d'Oz, nous avons traîné notre curiosité dans tous les sens, yeux et papilles en éveil. L'australie dès septembre, et même s'il a fait frisquet les premiers jours à Perth, c'était show devant, et le spectacle partout!

Découvrir notre journal de bord australien? C'est dans la poche!

SERPENT, GRENOUILLES / Que de surprises sur la route des wc...

Le Queensland verdoyant et ses côtes de rêves, c'est des coups d'oeil renversant sur des criques chic, comme ici Inchinbrough:
Mais c'est aussi de sacrées surprises, surtout du côté des WC! C'est d'abord Nathalie qui a poussé quelques cris d'effroi: juste avant de s'installer pour une pause pipi, elle a remarqué que la cuvette était déjà occupée. Dans les toilettes d'à côté, rebelotte. C'est carrément dans la cuvette qu'une autre grenouille verte attendait les moustiques. On en rit encore aujourd'hui!
Mais Emilie et Giovanni ont moins ri, surtout lui, quand Emilie l'a tiré brusquement par la main, alors qu'il marchait droit sur un serpent, enroulé sur le goudron encore tiède. "Serpent des arbres, pas dangereux", a jugé un Australien. Mais à voir la tête des autres campeurs accourus voir la bête se hisser habilement le long du tronc d'un palmier, on s'est dit qu'il valait mieux ne pas jouer avec. Bonne nuit quand même!

JOURAMA ET AUTRES FALLS / Une ambiance de parcs du nord

On se réjouissait de retrouver cascades, chutes et autres rivières, pour se rappeler les bons moments des parcs du nord. Aux Jouramas Falls, on s'est fait une jolie marche, avec à la clé une baignade dans un petit bassin naturel où une tortue d'eau douce a pointé son nez. Puis il y a eu la rencontre avec un gros lézard (?) lézardant sur un gros rocher (vous pouvez les voir dans la galerie animaux!). Sans oublier un goana énorme sur une branche à 5 mètres du sol. Les chutes les plus romantiques resteront celles de Millaa-Millaa, sur les Tablelands, les montagnes qui ceinturent Cairns.

CROQUANTS CROCO / La ferme aux crocodiles de Nick

A Innisfail, on a visité la ferme aux crocodiles d'un ancien pêcheur, reconverti dans cette activité à force de trouver des crocos sur sa route! Un brin téméraire, Nick fait jaillir de l'eau, juste devant ses pieds, des bêtes qui font jusqu'à quatre mètres... Les touristes sont épatés, et nous aussi. Le jour de notre visite, il y a même une télé australienne qui faisait un reportage sur ce drôle de bonhomme. Les filles, très sages, ont préféré donner à manger aux kangourous qui se promènent sur le site. Et cajoler un bébé python! Le matin, pas loin de notre camping car, Nick en avait trouvé un autre de trois mètres, avec une grosse bosse au milieu du ventre, qu'il montrait aux visiteurs. "Il a avalé un wallaby (petit kangourou)!". Une journée mordante, qu'on vous dit!

La rencontre mordante d'un croco avec notre couteau suisse Wenger? Cliquez ici!

TORTUES / Elle a fini par venir, notre pondeuse!

Sur la plage de Mont Repos, un des plus importants site de ponte du monde, on a attendu trois longues heures avant d'entendre la phrase tant espérée. "C'est bon, nous avons une tortue sur la plage!". Les filles dormaient déjà depuis un bon moment, couchées sur les bancs de l'amphithéâtre, et Nath voulait qu'on aille se coucher sans plus tarder. Mais là, tout d'un coup, la question ne s'est plus posée! Après 500 mètres de marche dans l'obscurité de la plage, les rangers du centre scientifique nous ont disposé à l'arrière de Madame tortue. Comme elle avait déjà commencé à pondre sa centaine d'oeufs dans le trou creusé au pied de la dune, cette grosse "Longhead" d'un mètre de long n'a pas bronché. En dépit du côté un peu voyeur de la scène (vous pondriez des oeufs, vous, sous le regard de 50 personnes?!), ce moment permet aux scientifiques de prendre les mensurations de la bête, de la marquer, de repérer l'emplacement exact du nid pour ne pas rater la sortie de la centaine de petits lors de l'éclosion, d'ici 6 à 8 semaines. L'an dernier, les chercheurs ont eu le bonheur de voir enfin revenir pondre à Mont Repos un animal qu'ils avaient marqué. "Mieux, après tant d'attente, nous avons même vu le retour de trois de "nos" bébés tortues devenues matures". Pourvu que ça continue, car l'effectif répertorié à Mont Repos décline de façon inquiétante. En 20 ans, la statistique a chuté de près de 600 pondeuses par an à 200... C'était d'autant plus émouvant de voir la grosse carapace repartir sous l'écume des vagues une fois la ponte terminée...

N.B.: les tortues de mer pondent en plusieurs fois leurs oeufs. A raison de cinq pontes en moins de deux mois, une tortue cachera ainsi quelque 600 oeufs dans la plage de Mont-Repos! Rangers et scientifiques veillent ensuite au grain pour qu'un maximum d'entre eux arrivent à éclosion. Car des centaines de bébés tortues qui courent à la mer une fois sorti de leur trou, seul un très très faible pourcentage arrive un jour à maturité...

LIGHTNING RIDGE / Une vie de costauds pour deux jumeaux

C'est Gilles, le plongeur de Sydney, qui nous les a fait connaitre. Il a creusé trois mois dans leur mine à son arrivée en Australie. "Venez nous retrouvez quand on passera quelques jours chez eux debut novembre", avait-il lancé. Ils? André et Pierre, deux jumeaux de Vevey, qui ont passé trente ans à creuser leur mine d'opale à Lightning Ridge, capitale de l'opale noire. Et même si le crochet a rallongé le parcours de 1000 km, on n'a pas regretté d'être allé rencontrer ces deux baroudeurs au parcours sacrément costaud! Avant d'arriver chez eux, on a d'abord découvert un bijou... de piscine, construite grâce aux dons de mineurs ayant fait fortune et de passionnés asiatiques! Ensuite, dans les maisonettes que ces deux complices de toujours ont construit eux-même, ils nous ont raconté une vie de sueur, marquée de quelques éclairs de lumière et éclats de rires. "On en a trouvé avec de la couleurs. Et même une drôlement grosse. Mais elle s'est mal cassée. Et elle manquait de flamme...", lancent les deux frères de 73 ans,. Sans regret. "Ici, c'était freedom, freedom! On faisait ce qu'on voulait". André a confirmé sous nos yeux qu'il mérite bien son titre de champion du barbecue. Bref, Lightning Ridge et son ambiance Far West de ruéee vers l'or nous a marqué plus encore que Coober Peddy. Et si vous voulez tout savoir, on a un peu tous attrappé la fièvre de l'opale noire...
50 nationalités répertoriées, mais
nombre d'habitant inconnu!

HÔPITAL DES KOALAS / Moi aussi je veux être infirmière!

A Port Macquarie, on s'est levé à 6 heures pour aller voir les soins du matin à l'Hôpital des Koalas. Le monsieur a qui on a demandé notre chemin n'était autre qu'un des infirmiers de ce centre qui remet sur pieds les animaux blessés par des voiture ou brûlés dans des feux de bush. Peter est monté à bord et nous a guidé. Avant de nous montrer le biberonnage de Longworth, un rescapé de la route qui garde quelques séquelles cérébrales (même si chez les koalas, le cerveau est tout petit...) de son choc contre une auto. Une visite douce et émouvante à la fois. Pourvu que les Australiens sachent préserver un avenir à ces drôles de boules de poil...

GRAZIE MILLE MAY / Elle est une grand-mère super!

C'est Nénette et Jean-Claude qui nous ont dit de passer la voir. Et on ne l'a pas regretté. Les deux jours chez May Darwen, à Gwendalan, ont été une parenthèse de quiétude et de sérénité bienvenue. On a campé dans le jardin du voisin et on a beaucoup discuté avec cette grand-mère super. A l'époque, elle n'avait pas manqué de descendre à Sydney faire la marche de la réconciliation avec les Aborigènes, même si cela a fait jaser ses voisins et sa fille, qui ne partagent pas son opinion sur cette question qui aiguillonne l'Australie. Un petit tour chez les Pélicans à The Entrance, puis on a embrassé très fort May. On ne se reverra peut-être pas, mais on ne l'oubliera jamais. Et merci Nénette de nous l'avoir fait connaitre! Un peu plus haut sur la côte, c'est Allan, le frère de May qui nous donné un coup de pouce et avec qui on a partagé un café matinal très sympa. Il nous a recommandé de visiter un centre d'animaux marins, où des dauphins nous ont épaté, et où on a eu droit à de gros bisous!

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SYDNEY / Une semaine ma-gni-fi-que!

On l'a redit plein de fois: Ma-gni-fi-que! On est un peu tombés amoureux de Sydney. Aussi Grâce à Gilles, le plongeur suisse qui danse avec les requins. Nous avons rencontré ce bourlingueur vaudois en vue d'un article dans Le Matin, et on a passé de bons moments ensembles. D'abord à l'aquarium de Sydney, où la carte mémoire de notre appareil photo a été si impressionnée par la séance de nourrissage des squales qu'elle a explosé... Puis lors d'un pic-nic au tout proche Botany national park. Après les lapins au premier caravan park et le possum au camping désaffecté de Curnell (on y a dormi quand même!), Gilles nous a montré d'autres animaux à l'Oatley Park, havre de nature en plein Sydney, où on a vu kookaburras, kakatoès et même chouettes a camouflage intégré! Bref, entre l'arrivée en ferry dans le port, la pleine lune sur le Harbour Bridge, l'opéra, le panorama époustouflant depuis la Sydney Tower (désolés, les photos ont explosés lors du crash requins...), un spectacle de rue hilarant, le marché du dimanche à The Rocks, etc. c'est une semaine un peu magique qu'on a passé là. Ponctuée par la fondue chez Aurore et Minh, les deux globetrotters qui font un tour du monde avec leur vache en peluche Edelweiss (cf journal de bord général)


 En Ferry dans le port.                Où est la chouette?!                 Gilles présente un pote...

L'EXPLOIT DE TIM / Toute l'Australie à vélo!

Nous avons rencontré Tim en deux temps, sur la côte ouest. Cet Américain de Floride, amoureux de l'Australie, a d'abord dormi à côté de nous au camping. Son vélo "assis" n'a pas épaté que les filles. Au petit déjeuner, on a échangé quelques mots. Tim, après avoir pédalé de Sydney à Darwin lors d'un premier périple, est revenu pour un Darwin-Perth. Lui descendait la côte alors que nous montions sur Coral Bay. On s'est dit en riant qu'on allait se revoir lorsqu'on redescendrait sur Perth. Et ça n'a pas raté. De loin, on a pris notre pédaleur solitaire pour un émeu, à cause du petit drapeau triangulaire qui se détachait à contre-jour. On s'est arrêté. Nathalie lui a offert une bouteille d'eau. Appréciée: quand on roule parfois 150 km sans voir une maison, chaque goutte compte... "Les mouches sont mon autre gros problème", a rigolé Tim. Puis on est reparti. Chacun à notre rythme. Content de s'être rencontrés.

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LES DOUZES APÔTRES / Il en manque trois, mais le compte est beau...

Nathalie aime les cailloux. C'est donc d'elle que Marie tient sa passion des pierres. Il nous faudra bientôt un container spécial pour les ramener au pays... Il faut dire qu'elles n'ont pas trop de peine à nous les faire aimer aussi, ces cailloux. On savait que la Great Ocean Road nous vaudrait de sacrés coups d'oeil. Mais là, on a été époustsoufflés! Même s'il manque trois des douze apôtres (non, c'est pas nous qui en avons piqué un: ils ont été mangés par l'océan), le compte reste diablement beau. Depuis, on voyage avec quelques posters (de plus) dans la tête...

KANGAROO ISLAND II / Koalas par ci, pas de platypus par là,
et une colonie de lions de mer ma-gni-fi-que!

 

 

 

 

A peine arrivé dans le camping du soir, deux fillettes, Alicia et Tessa, appellent Emilie, Marie et Camille. In english: "Venez voir, il y a un koala dans cet arbre". Un, et même deux, trois! Sans compter "Anny", une kangourette qui fait la tournée des campeurs pour leur chouraver des trucs à grignotter, voire de la bière à siroter. Les kangourous en raffolent! Guidées par leurs copines australiennes, nos filles ont encore découvert le sentier des koalas, où il y en avait plusieurs autres. En revanche, malgré deux heures de marche dans un silence (quasi) absolu, on n'aura vu aucun platypus à la rivière aux ornythorinques... Les Remarkables Rocks? Vraiment remarquables. Vivonne Beach? Elle mérite bien son titre de plus belle plage d'Australie. Et à Seal Bay nous avons plongés en plein film documentaire animalier. Des lions de mer devant, à droite et derrière! Des mâles rugissants, des mamans suivie de leur petit, des moyens faisant la course, et même un bébé d'un jour. En apprenant que ces drôles d'animaux passent trois jours à pêcher dans l'océan, puis trois jours à digérer sur la plage, on s'est dit qu'ils sont le compromis idéal entre Nath et Gio! Pour finir le séjour sur ce p'tit coin de paradis, on a découvert une distillerie d'huile d'eucalyptus ("d'oeufs de calyptus", dit Camille). En attendant le retour en ferry, on a fait une journée de plage, à Baudin Beach. Gio n'a rien pris au bout de ses hameçons, mais Emilie a vu juste: "dauphins droit devant!". les ailerons sont même repassés deux fois, proches du rivage. On ne s'en lasse pas...

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KANGAROO ISLANDS I / Un ptit coin de paradis, tout en bas de l'Australie...

15-19 octobre / Embarquer un camping car de 6,8 mètres de long sur un ferry, c'est tout de suite moint impressionnant quand son tour vient juste après celui d'un... autocar! Cap sur Kangaroo Islands. Après une nuit sauvage, avec vue sur la mer et réveil à côté d'un champ de mouton, on a roulé jusqu'à Paul's place. Avec en route, la (superbe) surprise du jour: une boule grise qui se hasarde sur la route, et qui retourne en arrière en nous voyant arriver, pour grimper à un mètre du sol dans le premier arbre à portée de griffes. Pas de doute: un koala! Un vrai, un en lilberté. Pas un à demi-domestiqué pour pouvoir faire des photos dans les bras des touristes. On a pu l'approcher à un mètre. Il avait l'air encore tout endormi. On l'a remercié de son accueil, on lui a dit combien il était beau et tout et tout. Chez Paul, on s'est mis des animaux plein la vue et plein les bras: kangourous, émeux, cacatoès noirs, moutons (avec une démonstration de tonte spectaculaire), et bien sûr la séance dorlotage avec un koala dans les bras. Nathalie, qui avait lu que ces animaux ont un tout petit cerveau qui flotte, craque. Tout doux, tout chaud, tout calme. Comme Gio, sauf pour le cerveau qui flotte!

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OPALES / Inititation à la magie des opales...

Coober Pedy, capitale mondiale de l'Opale est encore à 750 kilomètres (et Berne à 16'544!), mais on a suivi avec attention la petit initiation gratuite et très sympa de Jean Wyly, dans son échoppe Lightning Ridge Opal Mines. Grâce à elle, doublets et triplets, blanches, noires ou "solid opals" n'ont presque plus de secrets pour nous. On a appris par exemple que ce sont les diamantaires européens, effrayés de la cote de ces pierres jouant avec la lumière pour étinceler de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, qui ont répendu la rumeur selon laquelle elles porteraient malheur? Vivement Coober Pedy, qu'on puisse jouer aux chercheurs de pierres!

DEVILS MARBLES / C'est rond, c'est gros, c'est beau...

Pour les Aborigènes, ce sont des oeufs que le serpent arc-en-ciel a pondu là lors de la création du monde. Cette version nous plait plus que l'explication très rationelle des géologues. Ces blocs nous ont sauté à la figure en plein désert, et c'était comme des profiterolles au dessert... Avec quelques nuages de chantilly. Lourds et aériens à la fois, suspendus dans un mystérieux équilibre... Merci, serpent arc-en-ciel!

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ALICE SPRING / Et une leçon de Didgeridoo chez Terry!

6 octobre / Emilie avait demandé une leçon de didgeridoo pour ses 11 ans. Elle l'a eue. Marie et Giovanni ont suivi aussi ce cours, auprès de Terry, patron du magasin The Opal Miner et sacré bonhomme, pétri d'humour. Bon, on n'est pas devenu des pros du didgeridoo, mais on est tous arrivé à sortir des sons. Emilie seulement une fois la leçon finie, car pendant, elle avait trop le trac! Et Terry n'en revenait pas. "Pour leur âge, elle se débrouillent bien!" En revanche, il n'a pas fait de compliment au papa... L'année prochaine, Terry projette de venir en Suisse. On l'attend à La Chaux-de-Fonds pour un concert, d'accord?


LE BEC DU LÉZARD / Y a-t-il un jaloux près d'ici?

7 octobre / Avant de quitter Alice, comme disent les Australiens, on est allé souper au Casa Nostra, tenu par une famille sicilienne (che buono il sugo!), et on a visité le Reptile Center, où Nath et les filles ont toutes eu droit au bisou d'un Skink à langue bleue (Vincent appréciera!). Alors Gio, un peu jaloux? Non, plutôt amusé par les lézards dont la couleur varie selon l'humeur. Orange, c'est qu'il est content. Plus c'est noir, plus il est fâché. Et vous?

ALICE SPRINGS / Break au coeur de l'Australie pour le quatrième happy birthday du voyage. Cette fois, les Toura5 ont 100 ans!!!

6 octobre / Au compteur, 2900 kilomètres de routes du nord. La tête et les yeux remplis d'images. Darwin, Kakadu, Lietchfield, des chutes et des rivières, des animaux, des paysages... Jetez un oeil aux deux galeries de photo parcs du nord, vous verrez que le rêve continue. Et c'est vrai que le camping car, c'est magique. On s'est habitué à cette petite maison roulante, aux feux de bois au clair de lune pour griller un morceau de viande, au p'tit déj et aux séances d'écoles dans le petit coin séjour. On fait un break de trois jours à Alice Springs, pour fêter les 11 ans d'Emilie (déjà le quatrième anniversaire du voyage). Et pour fêter les 100 ans que la famille toura5 totalisent jusqu'au 20 octobre. Pour marquer le coup, on va se payer un steak d'Emeu, et goûter un morceau de crocodile. Bon appétit à tous, et à bientôt!

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PARCS DU NORD / Voyage au temps du rêve...

Pour les Aborigènes, le temps de la création, quand le serpent arc-en-ciel et les autres créatures géantes ont façonné la terre (leur mère), était quelque chose qui peut se traduire comme le temps du rêve. En parcourant les Parcs Litchfield et Kakadu, avec leurs cascades, leurs rochers, leurs oiseaux, leurs lézards, leurs cris et hululements nocturnes, nous avons vraiment voyagé en plein rêve. Camping dans des aires désertes où des "camps de base", avec toujours un emplacement pour faire son feu, griller sa viande et se mettre des flammes dans les yeux et dans le coeur... Tout ça sous une faramineuse nuée d'étoiles - Merci la traînée de Magellan - qui viennent caresser l'horizon. On peut le redire: c'est MA-GNI-FI-QUE!

DARWIN / Sympa, la capitale du nord!

19 septembre / A Darwin, on a beaucoup marché. Dans le centre, depuis notre backpackers, où on s'est un peu pris le nez avec les responsables, à cause de matelas défoncés (et pas qu'un peu). On découvre les premières galeries aborigènes, on pic-nique dans le parc qui surplombe la baie, au-dessus des tunnels creusés durant la deuxième guerre mondiale pour stocker l'essence. En lisant les explications sur le monument commémoratif, on apprend que Darwin a été bombardée 64 fois par les japonais, et cela nous a fait bizarre: on pense peu souvent que des australiens se sont battus aux côtés des alliés... Nous n'avons pris qu'une fois le bus, pour aller au marché de nuit, qui se tient tous les dimanches soirs un peu plus loin sur le bord de mer. Ambiance super. Ne manquait que le stand à Nénette! Un français qui vend des sacs en tissus depuis 30 ans, avec son épouse australienne, nous refroidit un brin: "On veut rentrer en Europe. Marre de cette société cloisonnée entre "australiens", anglais, japonais, et aborigènes. Marre de l'indépendance et du chacun pour soi qui vire à l'égoïsme"... Mike Foley, un peintre qui réalise et vend ses aquarelles sur le marché, nous remet le moral en place. Il fait peindre un bout de tableau à Marie, qui en redemande. Il lui offre même un "fond" pour qu'elle peigne dessus un tableau de la Suisse durant notre voyage. Marie lui offre sa casquette toura5.ch. Mike n'en revient pas. Depuis, nous avons échangé quelques e-mails. Thank's Mike! On a croquignolé des spécialités asiatiques, acheté quelques bricoles et des glaces, suivi un ou deux spectacles façon Plage des Six-Pompes (Festival de spectacles de rue qui se tient chaque début août à La Chaux-de-Fonds, précision pour les non-initiés!). Et surtout, on a fini la soirée avec une démo de Didgeeridoo for-mi-da-ble. C'est décidé,on va essayé d'en jouer aussi.

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BIENVENUE À COQUILLAGE PLAGE! / Petits, mais innombrables!

12 septembre / Marie a d'abord été carrément déçue: "Ils sont petits ces coquillages...". Reste qu'après quelques minutes à fouler les innombrables coquilles empilées sur Shell Beach, on était tous ravis. Jusqu'à dix mètres d'épaisseur! On en a brassé des poignées entières et les filles s'en sont même recouvert de la tête aux pieds. Les petits doigts de Camille, avec les ongles encore en bleu de Bangkok? Bel effet non?! On s'en est rempli une bouteille avant de partir. Les Australiens, eux, utilisent cette montagne comme revêtment, une fois les coquillages concassés, pour routes et sentiers. P.S.: Emilie tient à préciser que l'objectif de l'appareil lui a déformé les pieds. "Il ne sont pas si gros que ça!". Prenez en acte!

 

LANCELIN / Glissades sur la dune de Pila, version australienne

15 septembre / A défaut de surf des sables, les filles se sont lancées dans la pente de la dune de Lancelin sur un coussin gonflable. Peu grisant question vitesse, mais sacrément rigolo! Un pneu qui traînait par là nous a vite rappelé les descentes sur les champs enneigés des Petites Crosettes en hiver, sur la chambre à air de Fabienne, Un pneu qui traînait par là nous a donné les plus beaux éclats de rire.

                                     Trois, deux, un, partez! La descente de la dune est lancée!

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BYE BYE PERTH / Ciao, Ciao Tauru, Také et Peter!

17 septembre / La côte ouest, c'est fini. Après un dernier grand tour dans le magnifique King's Park de Perth, cap sur Darwin. Avant la dernière nuit au Cheviot Lodge, Tauru et Takè, fans japonais de nos filles, ainsi que Peter, le bourlingueur de Liverpool, ont tenu à oragniser une séance photo souvenir très sympa. Thank you! Notez comme Camille est étiquettée pour ne pas risquer de se perdre dans les aéroports! Une fois dans l'avion, avec les autres nanas Toura5.ch, elle a pris goût au petit plateau repas et aux jeux offerts par les hôtesses.

 

 

 

 

 

 

 

PERTH ET LA CÔTE OUEST / Que c'est beau, que c'est grand...

3 septembre 2004 / Arrivée à Perth. 24°C. C'est moins qu'à Yangon, Bangkok ou Singapour, mais c'est pas mal. Sauf que la température a chuté dès le lendemain. Heureusement que Nathalie a insisté pour prendre des pulls polaires... Freemantle, son marché couvert et son marchand de Didgeridoo (instrument en bois d'accacia dont les aborigènes tirent des sons façon cor des Alpes), puis l'aquarium sous-marin AQWA, nous en ont mis plein la vue. Les dents de la mer, vues de dessous, bonjour le frisson... Avec la séquence émotion, face à un aquarium plein de petits cousins à Nemo! Puis face au flegme d'une tortue géante qui nous nage au-dessus de la tête. Ou devant l'élégant bal aquatique d'une raie manta. Très touristique, mais diablement efficace...

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PINACLES PARK / Dis papa, combien ça pèse un kangourou?

8 septembre 2004 / On avait décidé: au premier kangourou aperçu sur pattes, dix dollars dans la cagnotte. Ce sera trente dollars! "Dis papa, combien ça pèse un kangourou?". Marie n'a pas fini de poser la question, alors qu'on file à Pinacle Park pour le lever du soeil, que la réponse fuse comme un cri: "Trois, devant!". Ils sont là, ils nous regardent, étonnés, puis s'en vont en bondissant, mieux qu'à la télé. Ca rigole dans la voiture. Et ce n'est pas fini. Trois, cinq, trente! Et au retour, Camille qui lance: "Quel gros oiseau". Et elle a raison, ce n'est pas un arbre, mais bien un émeu. Un peu plus loin, sur la plage de sable blanc, c'est Nathalie qui nous émeut, et même deux, qui filent en zigzagant.

 

 

 

 

MONKEY MIA / Un aileron de dauphin dans le coucher du soleil...
quel accueil magique!

La visite du premier soir dans le coucher de soleil, avec cette silouhette et cet aileron (photo de gauche), c'était déjà quelque chose. Au petit matin (on devient de sacrés lève-tôt), c'est un vrai festival qui nous attendait... D'abord quatre dauphins à la première visite, devant une rangée de touristes. Deux heures plus tard, carrément huit ailerons qui viennent depuis l'horizon! Et qui viennent nous faire des sourires sous le nez. Happy birthday Camille! Et la fête pour toute la famille. Après Camille, c'est Marie qui a pu donner un poisson à une des mamans (les petits ne sont pas nourris: il faut qu'ils apprennent à pêcher). Entre deux séances, on se bronze au milieu des pélicans qui squattent la plage. On aurait bien voulu toucher les dauphins, mais pas question: les gardiens de la réserve de Shark Bay sont très stricts: on risquerait de refiler des maladies à nos amis mammifères aquatiques. Le miracle de Monkey Mia se reproduit tous les jours depuis vingt ans. Une vingtaine des dauphins de la baie - qui en abrite environ 300 - viennent faire coucou aux visiteurs.
Y a pas à dire. On en redemande!

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CAP SUR LE NORD / Cap sur le chaud, Coral Bay nous voilà!

11 septembre / On a juste entrevu les titres sur l'attentat contre l'ambassade d'Australie à Jakarta. Froid dans le dos... Déjà que depuis Perth, il faisait frisquet, on décide de mettre "definitely" ( comme ils disent ici quand il n'y a pas à discuter) le cap au nord, et donc vers le chaud. Non mais c'est vrai, 500 kilomètres, qu'est-ce que c'est? Un peu moins de cinq heures plus tard (vous pouvez faire les calculs, on a presque respecté la limitation à 110), Coral Bay nous voilà. Et c'est vrai qu'il fait très doux. Même l'eau de l'océan indien a gagné assez de degré pour un bain intégral (sauf pour Nath). On s'offre un jour de plage. Avec pic-nic et partie de pêche, juste après le sanctuaire. Avec un bout d'agneau à l'hameçon, un poisson paradis superbe question couleurs (violet jaune et bleu!) et taille (mazette, au moint 35 centimètres!) est sorti en 3 minutes. Trop beau pour être cuit, on le relâche. La seconde prise, moins tape à l'oeil, est soumise sans succès à deux pêcheurs à lâit aguerris sur la plage. Pas de bol: ils n'ont jamais vu un tel poisson, ce qui lui vauit la vie sauve. Mais la prochaine fois, on les grillera tous, capito?

EN BATEAU SUR L'EAU / Un bateau "bottom glass" rien que pour nos yeux!

12 septembre / On a hésité un peu: de l'autre côté de l'Australie, il y a la Grande Barrière de corail qui nous attend. Mais bon, on est là, et ce qu'on a vu au rivage avec nos lunettes et tubas nous a trop fait envie. Voir 25 passagers débarquer du bottom glass boat, après le premier tour de la matinée, nous a effrayé un brin. Mais vernis comme on est, on s'est retrouvé tout seul à bord, avec la guide Niki. "Pour vous, ce sera croisière privée!". Merci! Et à peine partis, nous sommes subjugués. Des poissons gros comme le bras filent sous le fond de verre du bateau. Puis apparaissent des coraux incroyables: balles, choux-fleur, cornes de cerf, etc. On aperçoit une petite raie, un ou deux cousins de Nemo, des bénitiers, une étoile de mer, etc. Lors des deux arrêts snorkeling, Emilie, Marie et Gio se lancent à l'eau. Depuis le bateau, Nath et Camille prennent un malin plaisir à lancer à l'eau des petits granulés qui provoquent une ruée de tous les poisssons des environs. Ca bouillonne, On leur donne des coups de palmes, et eux des coups de nageoires. Marie prend peur et se met à crier. Gio va lacher une poignee de granulés sous le bateau, pour la photo. Tant qu'il a le poing fermé, facile de le cadrer. Ensuite, bonne chance pour le repérer dans la mêlée. Trouvez les palmes, l'homme n'est pas loin...

 

 

 



A gauche, granulés dans le poing fermé, tout va bien. A droite, les petits bonbons pour les petits poissons viennent d'être lâchés. Bon appétit. Et filons vite d'ici!

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TERMITIÈRES / Une morille géantes au bord de la piste!

Pour redescendre de Coral Bay dans le sud, on avait repéré sur la carte une petite "station" pour y passer la nuit. Une fois sur place, celle-ci s'est avérée n'être qu'un hangar, avec un portail fermé et des véhicules déglingués... Il n'y avait pas âme qui vive, alors on est reparti sur la piste perdue. Seul avantage de ce détour manqué: on a traversé un paysage jalonné de termitières incroyables. Il y avait même une morille géante, comme on en voit que dans nos rêves. Mais aussi une grosse dame grimpant sur un caillou... Et un face-à-face incroyable avec un kangourou rouge de 2 mètres, bien réel celui-là!

 

 

"C'est plus grand qu'une fourmillière, hein maman?"

 

 

 

Ne dirait-on pas une grosse dame juchée sur le dos d'un certain Obélix?!

 

 

 

Pour peu, on se croirait revenu dans la plaine de Bagan, parsemée de pagodes birmanes...

 

 

 

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Coup de blues

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