JANVIER 2013 /Revoilà "Walt in the blue chair!"

Les formidables récits du globetrotter en chaise roulante

Santiago du Chili, janvier 2005. Une terrasse de café. Un gars sympa dans un fauteuil roulant à la table d'à-côté. On se prend à parler. Et le courant passe. Pas difficile: Walt Balenovich est maître dans l'art de faire tomber les frontières. Dans sa chaise, il a signé un périple à en faire baver les plus valides: 6 continents, 28 pays, et 55 histoires à tomber à la renverse. Il a publié son livre quelques mois après notre rencontre. "Travels in a blue chair". Quelques échanges de mail. Et puis le retour au quotidien. Le tourbillon du temps minuté. Mais huit ans plus tard, un courrier électronique surgit d'outre-Atlantique:

Hi Nathalie and Giovanni from Canada!

I was just going thru old emails... and finally foud your contact!
I hope you remember me... The fellow from Canada in the wheelchair. It has been so many years, but I still tell many people of meeting your family all those years ago.
Little Emilie must be all grown up now... Also Marie and Camille...!
I Hope all has been well over the years with you two!
All the best. Hope the winter in Suiss is going well!

Walt

Thank's so much Walt for all this souvenirs. Proud you remember us. And hope to see you here in Suiss!!!

Nathalie, Giovanni, Emilie, Marie, Camille

P.S.: le site de walt: www.bluechairbook.com et
pour commander le livre de Walt: info@bluechairbook.com

JANVIER 2013 /toura5 vit toujours !

Que sont-ils et que sommes-nous devenus?

Il y a ceux qui sont venus nous trouver. Il y en a aussi qui sont partis dans la jungle éternelle. Il y a ceux qui nous écrivent. Et vous tous qui venez nous rendre visite sur ce site, plus de 2000 par mois! Sachez que ces prochaines semaines, vous aurez des nouvelles pour savoir ce que devient Toura5 huit ans après.


LA FIESTA DE RETOURA5 / 23-24-25 JUIN!

VENEZ FÊTEZ NOS SOUVENIRS, PARTAGEZ NOS DÉCOUVERTES, NOS COUPS DE COEUR ET TOUS CES MERVEILLEUX AILLEURS...

PIRE QU'UNE SOIRÉE DIAS: TOUT UN WEEK-END D'IMAGES!
VINO TINTO, TANGO, MOJITO, SALSA, ETCAETERA!

"Notre tour du monde, il était très long, mais
très rapidement fini!"
           Marie, sur son journal de bord

La Chaux-de-Fonds (CH)               Birmanie - Myanmar              Thaïlande
Australie                                        Nouvelle Zélande                  Océanie - Tahiti
Île de Pâques - Chili                      Argentine                              Pérou
Equateur - Galapagos                   Cuba                                     Italie

D'UN JOURNAL DE BORD À L'AUTRE ET...
D'UNE GALERIE DE PHOTOS À L'AUTRE:


Leçon de natation avec les lions de mer!
Jubilation sous-marine...

Pour toutes les galeries de photos, cliquez ICI !



La famille toura5 retouve les flocons et vous lance
une boule de neige pour un JOYEUX NOËL 2005
et une étincelante ANNÉE 2006!

GALERIES CUBA / Elles sont enfin là. Enfin, déjà quatre
                              pour commencer!

Nos plus fidèles visiteurs ont salué l'arrivée des deux premières galeries Cuba, il y a quelques jours de cela. Les deux suivantes les rejoignent aujourd'hui. Avec les dernières nouvelles, et les échos sur le (dur) retour à la vie (a)normale, et les commentaires de nos filles. Une page "Italie" fait même son apparition sur le site. Alors si vous aussi vous avez la nostalgie des chaudes journées d'été, foncez!

RETOUR À LA CASE DÉPART / Oui, ça nous fait drôle...

5 août 2004-5 août 2005 / Surtout ne pas refermer notre malle. Surtout ne pas tourner la page. Surtout ne pas replier nos ailes. Surtout ne pas oublier Chan, Gilles, les jumeaux, Robert et Fifine, Celia et Bjarne, Emiliano, Rodi, Walt in the blue chair, Raul, Juan-Carlos, Isabelle, Patrick, et tous les Cubains, Chavez, Margarita, Cary, Cirillo, Ricardo, Roberto, la abuela, Victor de la station météo de Maria la Gorda. Et tous les autres. Et Che Guevara. Oui, ça nous fait drôle. Un an après, tour fini, retour au train-train. Après tellement de belle vie, de vraie vie, de sans-souci, oui, on est tous un peu déstabilisé, et pas seulement par le choc thermique. On le sent en écoutant les commentaires de nos filles (ci-dessous). Et en cherchant nos réponses pour ceux qui nous demandent si ce n'est pas trop dur. En retrouvant nos pantoufles, on mesure à quel point nous sommes des privilégiés de ce monde. Alors, pleurnicher sur notre sort serait indécent. Ce qui n'empêche pas qu'on brasse une sacrée nostalgie. C'était si beau, si bon... Impossible donc de refermer notre livre des histoires du monde. Même si la terre est bien ronde, notre grande boucle ne sera au fond jamais bouclée. Le voyage continue, à jamais, même si c'est plus à l'intérieur! Jusqu'au prochain départ? Surtout ne pas refermer notre malle.

Les commentaires de nos revenantes:

"J'ai l'impression d'avoir moins d'air..."

Emilie: " Je suis contente d'être revenue, pour Lila, Coline, toutes mes copines. Et notre chatte scintille. J'ai retrouvé avec plaisir mon petit coin de tranquilité dans ma chambre. Ce qui me plait moins, c'est de retrouver le stress avec la reprise de l'école. Ce qui me frappe ici, c'est qu'on a moins de liberté. J'ai l'impression d'avoir moins d'air... Quand je revois des images, ou que je repense à tout ce qu'on a vu, je me demande si c'est vraiment moi qui l'ai fait. C'était vraiment une année privilégiée, dans le sens où on n'était que les cinq à découvrir des pays et des gens. Les visages qui me reviennent le plus, c'est Candy, la fille de la jungle péruvienne qui est née le même jour que moi, la grand-mère tellement chou de Matanzas à Cuba, Rodi qui nous avait emmené avec sa jeep au Perito Moreno en Patagonie... Et plein d'autres ". De tout le voyage, j'ai eu peur en nageant avec les requins à Tahiti, des fois en prenant l'avion. Il y a aussi quelques grosses araignées dont je me souviens très bien..."

" Continuer? Oui, mais alors que maman et papa
soient de vrais maître d'école!"

Marie: " Retrouver ma petite chambre, où je peux traîner toute seule, c'est du bonheur. Il y a aussi Eva, et tous nos amis. Mais retrouver notre vie normale, ça apporte aussi des problèmes: ici, on doit toujours se réveiller à telle heure, partir à un moment précis, courir pour ne pas être en retard. Je n'aime pas ce stress. Autour du monde, on avançait à notre rythme. On s'arrêtait vers des gens. Je me souviens beaucoup de Moh, la fillette birmane avec qui on s'est donné la main en grimpant au rocher d'or, de Gilles le plongeur suisse de l'aquarium de Sydney, des deux jumeaux mineurs, d'Olga, la "mamma" de la pension Turiroa à Thaiti, de Robert t Fifine, de Margarita et Chavez avec leur grand-mère de 95 ans à Cuba, et plein d'autres. Pour moi, on pourrait repartir. A condition que maman et papa soient de vrais maîtres d'école! La meilleure chose que j'ai mangé, c'est le poisson cru à Tahiti. Comme boisson, la bière sans alcool au gingembre près de Cairns! Mes plus beaux paysages? Je les ai bien aimé... tous! ".

"Continuer? Oui, mais avec tous nos copains!"

Camille: "J'ai été contente de rentrer à la maison, pour retrouver notre chatte scintille, Eliot notre petit voisin, et tous les copains. Quand je repense au voyage, je vois des kangourous et des koalas, et surtout celui qu'on a croisé en liberté. J'ai un bon souvenir du Birman Chan avec qui on a fait le tour à dos d'éléphant, de Chavez le Cubain qui nous a promené dans sa vieille skoda, de Juan-Carlos le guide des Galapagos très sympa qui m'a offert une bouteille de limonade, mais aussi de Robert et Fifine à Tahiti. Et de plein d'autres. Pour moi, on aurait dû continuer ce voyage, mais en prenant avec nous tous les copains! Ici, maintenant, papa va toujours au travail. Et moi, je vais tous les matins à l'école, et même trois fois l'après-midi "

ITALIE / Tout au bout de la Botte, que le Salento est beau!

Des belles plages, des rivages et des paysages sauvages, on en a admiré tout plein. On en a d'autant plus apprécié la beauté du Salento, ce"finibus terrae" au bout de la botte. Au-delà d'un brin de chauvinisme - c'est là qu'on a nos origines italiennes! - on peut le dire sans rougir: les "marine di Salve", ouverte sur la mer ionienne (l'adriatique s'arrête au Cap de Leuca) sont enchanteresses. Il y a même une de ces plages qui a été rebaptisée "Les Maldives". Côté falaises, les grottes proches de Leuca assurent le frisson. Avec des eaux d'une beauté à couper le souffle. Huile d'olive, salade de poulpe et pizzica, la musique folklorique locale dont même le Bangkok Post saluait la renaissance. On était tombé sur cet article dans un avion, il y a un an... "Mare, sule, ientû... Salentù", ce retour aux sources nous a remis les pieds sur terre en douceur. (Galerie photo Italie suivra...)

ON EST REPARTI / Fin d'année sabatique en Italie du sud
                               via une pause de rêve en Provence

Une année sabbatique, ça dure bien un an, non? Si on est revenu en Suisse après dix mois, c'est pour l'évaluation scolaire d'Emilie et Marie. Plutôt championnes, les filles ont bien réussi ce test pour vérifier si elles pouvaient être promues. Les parents sont assez fiers aussi d'avoir pas trop mal "fait l'école". Pour fêter ça, après des visites de nos écolières buissonnières à leurs maîtresses et camarades de classe, toute la famille toura5.ch est repartie fêter ça dans le sud de l'Italie du sud, via une étape chez les tantes de Nathalie, installées en Provence. Et que c'est beau la Provence!

 

En arrivant, on tombe sous le charme! Apéritif avec Louis, Monique et Chantal,
puis cocasse spectacle de pub des filles, qui ont adoré casser des petits pignons de "provannnsse" à l'ombre du mûrier.

  

  

Marie trouve de nouveau une boutique à son nom!
                                            Promenade dans les rues de St-Rémy...
                                                                                        Et le Che nous rattrappe
                                                                                                    au marché voisin!

APÉRITIF DE RETROUVAILLES / Ce n'est qu'un (bon) début!

A tout ceux qui sont passés boire le verre des retrouvailles, à ceux qui n'ont pas pu, à ceux qui n'ont pas reçu l'info (on a improvisé au mieux...), sachez que l'apéritif de ce samedi matin n'était qu'un début. En invité vedette, nous avions avec nous Patrick Pécaut, le patron neuchâtelois de la Barquita, l'hôtel si sympa de la côte équatorienne, venu passer un mois en Suisse! Bref, après l'été, une grande fête toura5.ch sera mise en place. Et puisque cela devient une spécialité à Vincent, nous aurons peut-être de nouveau droit à des criquets grillés! A bientôt!


Voir débarquer à la rue du Rocher Patrick Pécaut (vous savez, le patron de la Barquita, l'hôtel en forme de bateau qu'il a construit en Equateur), ça nous a fait tout drôle. Merci pour cette visite qui a fait souffler le vent du grand large sur cet apéro de retrouvailles!

À LA MAISON (bis) / Venez tous boire un verre!

N'hésitez pas: avant le final de notre année sabbatique dans le sud de l'Italie (si, si! On repart dans dix jours, après l'évalutation scolaire de nos filles) que tout ceux qui souhaitent partager le(s!) verre(s!) de l'amitié et des retrouvailles passent par chez nous. Mais vous êtes prévenus: on a un tas GROS comme ça ("surtout Gio", rigole Nath, meuh c'est même pas drôle!) de choses à raconter!

À LA MAISON / Un retour déboussolant...

Les derniers jours se sont enchaînés à un rythme de salsa très accélérée. Juste le temps d'un cours improvisé dans la cuisine de poche de Nanette, un retour sur la plage de Varadero pour un pic-nic à la Cubaine avec Roberto et Margarita (rhum y havana!), une promenade dans la Havana Vieja, là où l'enchantement avait commencé, et hop, deux vols avec l'esprit un peu cotonneux, sans savoir si c'était un rêve ou pour de bon, et nous revoilà à la maison. Dix mois jours pour jour après avoir mis la clé sous le paillasson. Avec notre montagne de souvenirs, de bagages, d'émotions. Et l'accueil MA-GNI-FI-QUE! des amis et de Nano, venus à l'aéroport avec des colliers de sugus et de chocolat au lieu des colliers de fleurs polynésiens. Peut-être le début d'une coutume helvétique?! On essaye de reprendre pied au mieux dans ce confort et cette oppulence qu'on avait presque oubliés. Et qui paraîssent au premier abord démesurés...
P.S.: et qui au second abord le sont complètement...


Retrouvailles entre copines. Quelle joie!

CUBA / Hasta pronto, amigos!

De Cuba, plus que les plages de rêves et les fonds marins sublimes, le rhum, les mojitos, les cigares et les vieilles bagnoles américaines, nous emporterons en souvenir la gentillesse des gens, l'accueil incroyable rencontré chez chacun des habitants où nous avons logé. A chaque fois, nous sommes repartis avec un pincement au coeur, avec une envie grosse comme ça de revenir les voir un jour. Malgré toutes leurs difficultés, les tracasseries, "et toutes ces choses à rectifier", ils ont une incroyable joie de vivre, d'échanger, de partager. Que de respect et de dignité humaine! Et le plus souvent, quelle fierté de vivre une société si différente de notre effrénée course à la consommation. " Retomber dans les pattes du voisin du nord? Jamais".

  
Dans le vol Aeropostal Caracas-La Havane, les filles (et leur papa)
ont eu droit à la visite de la cabine de pilotage! Muchas gracias capitano!

DERNIÈRE NUIT À QUITO / Elle sera courte...

9 mai / "On n'a qu'à se faire une nuit blanche!". Marie n'a pas froid aux yeux. Et c'est vrai que se coucher en sachant que le réveil va sonner à 03h30 du matin pour filer à l'aéroport, où on décollera à l 'aube pour Caracas puis La Havane, c'est pô réjouissant. Mais bon... Quand faut y aller. Notre dernière nuit à Quito sera donc courte. Et on va tenter de récupérer durant les deux vols qui nous attendent pour débarquer au mieux de notre forme à Cuba. Viva la Salsa et le cuba libre! C'est parti pour la dernière étape de notre toura5 de rêve...

BAÑOS / Prière de patienter...

Vous l'aurez compris: pas le temps de revenir de Baños, où on s'est royaumé au pied du volcan actif Turungahua, que l'on décolle pour Cuba... Prière de patienter quelques jours avant de découvrir la valle hermosa, vallée jolie qui porte bien son nom...

           
           Baños, la cité thermale lovée au pied du Tungurahua (5016 m), au coeur de la            valée des volcans. L'un des plus grandioses panoramas du monde...

CRISE EN ÉQUATEUR/ Gutierez, Palacio? C'est kif-kif bourricot...

23 avril / Déjà avant d'entrer en Equateur, on savait la situation tendue à Quito. Au retour des Galapagos, c'est dans l'avion que la voix du capitaine a annoncé la destitution du président Gutierez, réclamée par de nouvelles grosses manifestations, réprimées avec violence surtout la veille. Un journaliste chilien est mort, asphyxié par l'une des 1500 bombes lacrimogèmes utilisées par les forces de l'ordre... Mais à entendre certains Equatoriens au bord de la crise de nerf, la nouvelle donne ne parait guère devoir relancer le pays. Gutierez dehors, place à Palacio dans la (trop) longue valse des présidents. A chaque fois, c'est kif-kif bourricot et le pays continue d'être gangréné par la corruption... Quant à nous, c'est sur la côte, loin de ce chaos, que nous sommes allés suivre l'évolution de la situation. Qui s'est vite stabilisée. Car comme nous l'ont dit par e-mail deux amis espagnols une fois rentrés au pays, une crise en Equateur, c'est beaucoup de bruit pour très peu de changements...

GALAPAGOS / On s'est pincé sept jours durant...

   
Crabes rouges, iguanes marins, fous masqués et autres: on ne sait plus où regarder!

On en rêvait, et elles sont devenues réalité. On s'est pris la magie des Galapagos en pleine figure. On s'est pincé sept jours durant dans ce paradis naturel où l'on se promène au milieu des fous à pattes bleues et des iguanes, des lions de mers et des albatros. Où l'on nage avec les requins. Où le ciel est un ballet aérien permanent... Un miracle de notre planète dont on voudrait être sûr qu'il est choyé comme il le mérite. Car au-delà des 100 dollars d'entrée dans ce parc national, nous n'avons pas eu le sentiment d'une surveillance rigoureuse. Les moteurs tournent à l'excès, et même si les déchets paraissent bien gérés (un programme EuropAid y est pour quelque chose), quelque chose ne tourne pas très rond. Comment expliquer sinon le nombre sans cesse en augmentation de bateaux autorisés à faire des "tours"? Comment comprendre le nombre sans cesse grandissant de résidents sur les îles, alors que le plafond fixé comme limite a explosé depuis longtemps? Et pour ponctuer le malaise, une fois que le touriste a déboursé, le contrôle de ses bagages à l'aéroport (il est strictement interdit d'emporter quoi que ce soi de ces lieux) tourne au simulâcre. Bref, la Fondation Darwin parait bien seule face aux convoitises touristico-économiques de cet eldorado naturel.

ADIOS PÉROU / On va retraverser l'Equateur!

   
Le bus international direct est plus cher, certes. Mais le passage de la douane équatorienne se fait comme une lettre à la poste

Le Pérou, c'est fini. On en repart avec plein de ruines et de paysages merveilleurx dans le coeur. Mais aussi avec l'amertume de ces visages fermés et du fatalisme, pour ne pas dire du désespoir ambiant. D'où viendra l'étincelle qui mettra sur orbite ce pays aux potentialités touristiques infinies? Signe que le mal est grave, les élections présidentielles d'avril 2006 ne redonnent même pas d'espoir aux Péruviens. Dur... Pour nous, le voyage continue. On ouvre une nouvelle page du livre infini des histoires du monde. D'ici quelques heures, en bus international direct, certes un peu plus cher, mais qui permet de passer la frontière comme une lettre à la poste, on sera en Equateur. Sur le point de repasser dans la partie supérieure du globe. Dont on voudrait qu'il tourne un peu plus rond.

IQUITOS / Le combat des indigènes pour préserver leur jungle


On s'est mis du vert et de la nature plein les yeux...
Et on a décidé de soutenir Manuel et les siens.

A San Martin de Tipishca, dans la réserve de Samiria, on s'est mis de la jungle jusque là. Et dans ces décors amazoniens luxuriants, le combat de Manuel et de son équipe, qui se démènent pour motiver les autres indigènes à se battre à leurs côtés pour préserver leur nature et leurs savoirs - "nos seuls trésors" -, nous a bouleversé. Le sauvetage du bassin amazonien se fera avec les indigènes. Ou il ne se fera pas. La femme médecin espagnole qui donne des coups de pouce ponctuels à cette communauté, notamment en finaçant l'achat des ballons récompensant les enfants qui cultivent leur jardin personnel de plantes médicinales, l'a compris. Du coup, la famille toura5.ch a décidé de sponsoriser l'installation d'une douche de brousse sommaire à côté du dortoir. Et on a promis de faire quelque chose pour Manuel et les siens à notre retour en Suisse. Préparez-vous à être sollicités!
Asiendes à Iquitos: tél. (065) 23 1357
e-mail: asiendesperu@hotmail.com                          A San Martin, Manuel est au                                                                                  micro. Sa radio est le seul moyen                                                                                  de communiquer avec le monde!

JOYEUSES PÂQUES / A la chasse aux oeufs de... caïmans!

C'est décidé! On s'envole demain pour Iquitos, en plein dans la jungle amazonienne. Histoire d'aller fêter Pâques au (très) chaud. Et de nous lancer dans une chasse aux oeufs de... caïmans. Car dans Lima, si on a bien trouvé des oeufs en chocolat dans le panier d'une version humaine de la vache Milka, qu'on a vu des nuées de pigeons devant la cathédrale, et qu'on a cru voir des oeufs teints dans le panier d'une marchande de rue, on a déchanté! Ceux-là avaient des épines (figues de barbarie!). Alors que les habitants finissent leur tournée de sept églises comme le veut leur tradition, on file donc dans la jungle. On vous en dira des nouvelles dès que possible. En attendant, Joyeuses Pâques à tous!

 

      

 

 

 

 

 

 

JOYEUSES PÂQUES À TOUS!


Camille s'est trouvé un lapin de Pâques sans oreilles!

MACHU PICCHU / Une merveille perchée dans la montagne

Sept heures du matin: le brouillard vient de se déchirer au-dessus
de ces ruines fabuleuses. Incroyables... Au fait, percevez-vous le profil
de l'Inca dont le gros nez est pointé vers le ciel? Saisissant non?!

La découverte du Machu Picchu et ses photos sur notre
journal de bord du Pérou

ATTENTION DANGER / Pérou, où vas-tu?
                                     Les touristes vont te fuir!

Le Pérou est connu pour être une destination à risque, côté vols à la tire, arrachage de sacs, etc. On ouvre l'oeil, et on croise les doigts depuis qu'on est là, en évitant de tomber dans la paranoïa. Mais c'est dur... Chaque jour apporte un nouveau cas effrayant d'agression. La pire a eu lieu ce samedi à Lima. Un minibus de touristes a été attaqué à coups d'armes à feu sur la Costa Verde, la plage de Lima, samedi. Une femme a été blessée au ventre par une balle, ce qui n'a pas retenu les agresseurs de tout dévaliser dans le bus, avant de s'enfuir. La touriste est hors de danger, mais elle a dû subir une intervention risquée. Deux jours avant, il y a eu la jeune canandienne qu'on a vu revenir en pleurs, les épaules toutes écorchées, à l'hôtel de Pisco. Depuis un taxi, un homme l'a traînée par terre jusqu'à ce que son petit sac à dos se décroche d'elle. "Je n'avais aucune valeur dedans, et je n'ai même pas essayé de le retenir"... On l'a invitée à manger les spaghettis avec nous pour essayer de lui remonter le moral. Mais la pauvre était cassée... A Lima, outre l'attaque du bus, une jeune femme du Pays de Galle nous a montré son sac éventré d'un coup de lame. "Je n'ai rien vu, rien senti. Mais mon passeport et mon argent ont disparu...". La majorité des Péruviens se disent accablés par ces vols. Mais les auteurs courent toujours... Et depuis qu'un groupe de randonneurs anglais se sont fait braquer sur les hauteurs de Huaraz, même la montagne n'est plus sûre...

MÉTÉO / Meuh non, on n'a pas que du beau!

Il y en a qui pensent qu'on camoufle les photos des jours de mauvais temps. Hé bien c'est pas vrai! On a juste une baraka du tonnerre question météo. Même sur les hauteurs du Pérou où la saison des pluies devrait battre son plein, on a commencé par une semaine de beau non stop! Mais les plus belles séries ont une fin. Et autour de Cusco et du Machu Pichu, on a eu notre dose de pluie. Et même de grêle. On est même devenu la familia poncho de plastico. Brrr!
On rigole, mais qu'est-ce qu'ils cognent ces grêlons!

SOSIE / Aurait-on retrouvé notre chatte Scintille?

Elle nous manque, malgré les photos sympas que nos voisins Sandrine et Zaza nous envoient. Notre chatte Scintille n'est pas de la tournée toura5, mais on a bien cru la retrouver sur les hauts de Cusco. "Les gens vont penser qu'on est déjà rentré en Suisse", rigole Camille en voyant la photo. Et c'est vrai que c'est un véritable sosie péruvien de notre Scintille que nous avons trouvé là!

JOURNÉE DE LA FEMME / Le cortège décidé et coloré
                                         des femmes de Cusco

Le Pérou est un des pays où la condition de la femme reste lamentable. Mais les Péruviennes n'en sont pas moins courageuses. Et quand vient la Journée mondiale de la femme, toutes ces "mujeres" se regroupent dans les grands centres, comme à Cusco, pour lancer des cortèges aussi déterminés que colorés. Avec des slogans qui en disent long sur le chemin qui leur reste à faire. Hasta la vittoria, señoras y señoritas!


Cortège coloré et déterminé. Le chemin
sera encore long...


COCHON D'INDE / Cuy au four? Question de présentation

Oui, nous avons osé. Pourquoi le cacher? Au pays où le cochon d'inde figure en bonne place parmi les spécialités culinaires, nous avons commandé l'autre soir un "cuy al horno" (prononcez "kou-i"). Nathalie a goûté un mini-mini-morceau, le trouvant "un peu filandreux". Emilie, Marie et Camille ont grignoté du bout du bout des lèvres, cette viande "entre le lapin et le poulet". Le carnivore de service a tout fini ce plat plutôt bon, et même assez fin. Le gros hic de l'expérience a été la présentation de la bête. Est-ce pour épatere le touriste ou pour lui offrir une sensation forte gratuite? Toujours est-il que l'animal est servi entier dans l'assiette, gueule ouverte, avec la pa-patte sur la patate. "Il ne lui manque que la pomme entre les dents", a protesté Emilie... Même après le retour en cuisine de l'animal, où il a été découpé en morceaux moins expressifs, ces dames de toura5 n'ont pas retrouvé l'appétit. Elles n'ont plus rien avalé de leur souper... Et à lire les réactions des camarades de classe d'Emilie, informée par elle de l'expérience gasstronomique de son papa, on risque d'en choquer certains. Mais on a bien rigolé quand même, surtout quand Nathalie a rappelé qu'un jour, elle avait surpris Emilie et Marie en train de jouer à cuisiner nos cochons d'inde: elles les avaient posés vivants dans un plat à gratin parsemé de sel et de poivre! Allez, on ne recommencera pas. Quoique... Il parait qu'en Equateur, ils en font de très bonnes brochettes!

HAUTS-PLATEAUX / C'est une question d'attitude...

De Puno à l'Île Taquile, d'Arequipa à Chivay, on a rencontré de magnifiques sourires. Oscar, Silvana et d'autres nous ont épaulé de façon rassurante, sans chercher à profiter. Mais il faut aussi le dire: nous avons croisé une sacrée série de Boliviens et Péruviens opérés du sourire. Contrariés qu'on refuse de leur faire une photo (pour laquelle ils demandent de l'argent la seconde d'après), agacés qu'on ne soit pas intéressés par les propositions les plus chères, vexés qu'on se détourne de pièces d'artisanat médiocres, ceux-là nous ont jeté un froid. Effet pervers du tourisme et de voyageurs "fortunés" marchandant à l'excès pour des sommes dérisoires? Possible. Mais Jorge, un Péruvien de la côte venu travailler à Puno nous l'a concédé: il trouve aussi ses compatriotes d'ici peu agréables. "Sur la côte et plus au nord, les gens sont en grande majorité plus agréables, plus accueillants et moins à l'appât du dollar ". A suivre...

BOLIVIE / Un petit stop à Copacabana pour
                  s'acclimater à l'altitude...

23 février 05 / Santiago-Iquique-Arica... Le vol  vers La Paz s'est avéré une valse en trois temps au dessus des déserts et des Andes. Et quand le capitaine a annoncé une température de 7 degrés, on a compris qu'on allait ressortir pantalons, polaires et chaussettes dans l'aéroport de la plus haute capitale du monde. Même sous la pluie, elle n'est pas l'horrible cité que certains nous avaient annoncé. La traverser jusqu'au terminal des bus nous en a mis plein la vue. Pour tout dire, nous avons été subjugués par la vue plongeante sur la multitude de maisons nichée dans cette immense canyon, à près de 4000 mètres. Cette fourmillière, avec ses passants bariolés et ses marchés bigarés, a quelque chose de magique. Bon, l'air avait été purifié par la pluie, et on n'a donc pas vu la chappe de pollution repoussante en temps normal. Quatre heures plus tard, et autant de nouveaux paysages, on a débarqué à Copacabana, au bord du phénoménal Lac Titicaca. On avait prévu d'y rester un ou deux jours, ce qui est tombé rudement bien, puisque Marie a pris froid et nous a fait une petite fièvre. On y a dégusté la soupe au quinoa, la céréale nationale qui commence à être connue en Europe, mais aussi les fameuses truchas, truites géantes du lac Titi Caca. Et demain, le Pérou!

Trois heures de bus, et on découvre LE lac
Titi-Caca (et pas pipi-caca, compris les filles!?)

ADIOS SANTIAGO / Le Chili, c'est fini!

22 février 2005 / Des Fjords du sud aux "palafitos" de l'Île de Chiloé, de Puerto Montt à Santiago, nous avons beaucoup aimé le Chili. Un pays dont l'économie confirme son premier rang d'Amérique du Sud. Selon les analystes, elle devrait même se situer au 3ème rang mondial cette année, derrière la Chine et Taïwan! Et dans la capitale Santiago, cela se sent. Quatre autoroutes de contournement en construction, une quatrième ligne pour le métro super moderne, la flotille des 7000 bus jaunes qui sera entièrement changées ces prochains mois... Un boom qui n'évite pas des soucis écologiques, avec une épidémie sans précédent dûe à un vibrion qui prolifère dans les crustacés par la faute d' eaux devenues anormalement chaudes en raison du réchauffement dont les Etats-Unis continuent de se moquer... Adios Chili, on reviendra une autre fois pour la partie nord, avec tes plages, tes déserts et tes geysers. Pour en savoir plus sur notre parcours chilien, commencé par l'Ile de Pâques, cliquez sur:              journal de bord Chili et Île de Pâques.


Santiago et le ballet endiablé de 7000 bus.
Mais cette vénérable flotte va très bientôt
céder place à des bus articulé dernier-cri...

MERCI GILBERT! / On va remonter du fond de la patagonie
                               en bateau, le long de la côte chilienne!

9 février 2005 / La "croisière" nous a été recommandée d'abord par Gilbert, à l'ìle de Pâques. Puis par des Danois, puis par des Argentins, etc. On a craqué, et après une longue bataille pour obtenir des places dans les cabines dortoir, compliquée par la panne qui bloque un des bateaux de la compagnie Navimag à quai, on a eu le feu vert pour ce jeudi 11 février. Trois jours durant, on va donc naviguer sur les lacs bordés de glaciers. Il parait que ces fjörds chiliens comptent parmi les plus beaux panoramas du monde. On vous racontera ça!

ARGENTINE ET... PARAGUAY/ Cap sur l'improvisation!


Vous nous avez tous fait envie avec votre hiver féroce. Du coup, après les chutes d'Iguazu
(ci-dessous), on a croqué à pleine dents dans le Perito Moreno et les glaciers de Patagonie, na!

Notre itinéraire ne prévoyait en Argentine qu'un passage à Buenos Aires et une visite aux chutes d'Iguazu. Mais de fil en aiguille, encouragés à distance par Nénette, sur place par Bjarne et Célia et par d'autres voyageurs rencontrés les jours avants, on a décidé d'étoffer le parcours. Avec un stop dans une petit jungle au Paraguay, puis un grand crochet vers le sud. Et 38 heures de bus plus tard, après un stop de deux jours pour souffler à la Péninsule de Valdez, haut lieu de l'observation des baleines, on a posé nos 11 sacs (mais y en a que quatre gros...) à El Calafate, au bord du Lago Argentino. Et alors qu'on nous promettait le froid, et que les messages venus de Suisse nous parlait tous de glaciation, on est tombé sur les quatre jours les plus tempérés depuis longtemps!

 

            

Après des jours de voyages, et notamment six heures de marche aux chutes d'Iguazu, nos "tongs" avaient comme un petit besoin de nettoyage. Et non: on n'avait pas mangé de glaces au chocolat!

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ÎLE DE PÂQUES / On débarque au pays des Moaïs

A plus de 4000 km de Tahiti, à plus de 3000 km des côtes chiliennes, l'Île de Pâques est la plus isolée des terres habitées de notre monde. A part l'avion, guère de moyen d'y venir. Ou d'en repartir. Pourtant, longtemps avant l'avion, des hommes y ont débarqués. Venus de Polynésie - même si certains continuent de penser que c'était plutôt d'Amérique du Sud - sur des pirogues à balanciers. Ils s'y sont installés. Et une civilisation à part est née. Riche de spirtualité et de croyances. Plus de 800 moaïs ont été taillés dans le tuf volcanique. Plusieurs centaines ont été transportés sur les "ahu", ces autels de pierre disséminés autour de l'Île. Et dressés, dos à la mer. Sauf quelques uns qui font face à l'océan. Tous ont été renversé, jusqu'au dernier, l'ors de la décadence de l'île. Classée au patrimoine mondial depuis 1995, Rapa Nui, qui signifie nombril du monde. Si l'île appartient au Chili, ses habitants revendiquent leur identité polynésienne. Découvrez notre journal de bord pascuan en
                                   cliquant ICI

VOEUX / La famille tête en bas vouos souhaite Bon Noël!

Noël sous les cocotiers, c'est quelque chose! Vu de chez
vous, on doit ressembler à ça dans l'hémisphère sud...
La famille tête en bas vous envoie de chaleureux voeux!
Pour la poésie de Noël et la photo du palmier décoré:
Cliquer ICI

TAHITI / Polynésie, envoûtant et étrange paradis...

Il fait beau, il fait chaud. Les points de vue plus époustouflants les uns que les autres se succèdent tout au long des rivages. Et une fois la tête sous les eaux émeraudes et turquoises des lagons, on nage en plein carnaval sous-marin. Sérieusement, ils ne sont pas déguisés ces poissons?! Le face-à-face avec une murène dont la tête était grosse comme un kilo de pain (si, si!) a valu son pesant de frisson. Le paradis est envoûtant. Mais il a aussi un côté étrange... On vous en dira plus bientôt, après avoir fêté Noël au pied d'un palmier décoré en sapin de Noël. Joyeuses Fêtes à tous! Ci-dessous, "notre" plage à Tikehau...

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NOUVELLE ZÉLANDE / Cliquez ICI

FIN DU QUEENSLAND / Au pays des mangues,
                                     il fait bon même quand il pleut!

Plus on se rapprochait de Cairns, et donc de la fin de notre aventure australienne, plus on avait le coeur nostalgique. Pour ne rien arranger, les nuages du "wet" sont arrivés un peu en avance, juste après notre sixième passage du tropique du capricorne. Après Rockhampton, Townsville, où se fabrique une bière brune à se relever la nuit, que nous avait recommandé l'ami Gilles (le brasseur plongeur de Sydney). Champs de bananiers, de canne à sucre, de manguiers. On s'est offert quelques cascades aux noms évocateurs, qui nous ont rappelé les parcs du nord. Big Crystal Creek, Jourama Falls, puis sur les hauteurs majestueuses des Tableland, où vaches et mangues font bon ménage, Millaa-Millaa Falls et leurs petites soeurs. Au nord de Cairns, une ville qui nous a enchantés pas seulement pour son resto italien Villa Romana où son esplanade qui offre comme Townville une piscine géante en bord de mer (on peut s'y baigner sans craindre des piqûres des dangereuses méduses), ce sont les plantations de thés, puis la jungle de Cap Tribulation, qui nous ont mis du vert plein la vue. Un final en feu d'artifice verdoyant... Encore deux jours et cap sur la Nouvelle-Zélande. Ca ne va pas être facile de quitter cette terre fascinante...

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MISSION BEACH / On a rencontré un casoar sauvage...
                              ... alors qu'on y croyait plus!

Deux jours d'arrêt à Mission Beach nous ont permis de préparer l'envoi d'un carton, histoire d'alléger un peu nos bagages. On espérait y voir un casoar, ce gros oiseau entre l'autruche et l'émeu, qui est en voie d'extinction. Avec sa corne, son cou bleu vif et rouge, il ne passe pas inaperçu. Il n'en reste pourtant plus qu'un gros millier d'individus. Treize ont été tués par des voitures en 2003, déjà 15 cette année. On repartait de Mission Beach, sous la pluie, quand on a croisé une voiture qui nous a fait des appels de phare. On a ralentit. On a scruté les côtés de la route. Et tout à coup, alors qu'on y croyait plus, UN CASOAR! Sur la droite! On s'est arrêté, on l'a suivi un petit bout en faisant signe aux voitures de ralentir. Le photographe a été tellement ému (j'ai pas dit émeu...) que les six photos prises se sont toutes avérées floues. On vous montre quand même Edouard. C'est comme ça qu'on l'a baptisé.

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PLONGÉE DE RÊVE / Dauphins, coraux et... une tortue!

Une famille australienne nous a recommandé un arrêt à Town 1770, site côtier baptisé ainsi pour marquer la date de sa découverte par le Capitaine Cook. C'est là qu'on a craqué pour une journée de plongée avec masques et tubas sur un récif de corail, Fitzroy Lagoon, à une heure de bateau de la côte. Juste avant d'y arriver, une équipe de dauphins a amusé la croisière, comme on en rêve. Après ce coup d'envoi, la première baignade du matin a déjà été sublime, avec plein de poissons et de coraux multicolores. Camille n'a pas hésité une seconde pour ce baptème avec masque et tuba. Gio a pu s'en mettre plein la vue, puisqu'il avait mis pour la première fois de sa vie des lentilles de contact. Merci grand-papa François et Visilab Sion! La plongée de l'après-midi nous a valu une émotion grosse comme ça: une tortue de mer est venue grignoter quelques algues accrochées au corail. Sans se soucier de nous. On a pu nager au dessus d'elle, la suivre, et même lui carresser la carapace... Autant dire que le retour en bateau est passé très vite, tellement on avait de choses à se raconter. Et on en a tous rêvé la nuit suivante.

ET UNE FONDUE, UNE! / Merci Aurore, Minh et... Edelweiss

Si vous avez déjà jeté un oeil à la page des liens sympas, vous devez savoir de qui il s'agit. Aurore et Minh, c'est ce couple franco-suisse (il vient du Val-de-Ruz, elle est Parisienne) qui fait un tour du monde avec comme mascotte une vache en peluche nommée Edelweiss. Et qui montrent sur leur site les photos du périple de la bête, façon Amélie Poulain. Leur route s'est arrêtée pour une année à Sydney, le temps pour Minh de décrocher un MBA. Ils nous ont proposé de manger chez eux, tout près de la plage branchée de Cogee, une fondue au fromage. Oh, pas une pure neuchâteloise! Mais qu'est-ce qu'elle était bonne, sur ce réchaud de camping. Même Camille, qui n'aime pas trop ça, s'est régalée. C'est vous dire.

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SYDNEY / It's so wonderful!

26 octobre / Ce n'était pas prémédité. Mais en cherchant toujours plus loin un coin pour dormir avant l'arrivée à Sydney, on s'est retrouvé en plein dedans, au coeur de la nuit! On est ressorti des tunnels (9 dollars de péage en guise de bienvenue!) dan le célèbre King Cross. Et perdus pour perdus, on a soupé dans le camping car, en stationnement interdit, dans une petite rue du centre. Puis à onze heures du soir, un monsieur bien sympa est retourné chez lui chercher ses lunettes pour pouvoir nous montrer sur nos plans comment ressortir en direction du camping. Encore merci! Et pour fêter nos 13 ans de mariage (alors qu'on passait à travers la date, un sms de Véro nous l'a rappelée!), on s'est fait la traversée de North Bridge by night. Avec à notre droite, l'Opéra de Sydney. Mag(nifi)ique!

CANBERRA / Le dossier aborigène n'est pas clos...

Sur la route de Sydney, on a fait un petit détour jusqu'à Canberra, la capitale. On tenait à voir, juste en face du gouvernement, la tente plantée par les Aborigènes en 1972, au début de leur lutte pour récupérer (une partie de) leurs terres. Ce que l'on ne savait pas, c'est que 34 ans plus tard, des Aborigènes continuent de camper là, que leur lutte continue, que le dossier n'est pas clos. Devant cette "Aboriginal Embassy" (ambassade aborigène), où brûle nuit et jour le feu de l'espoir, Peter nous a expliqué le drame de son peuple, écartelé entre sa culture, son mode de vie nomade et le modernisme imposé par les blancs. Il a eu cette phrase terrible: "On se préoccupe plus des espèces animales en voie de disparition que du peuple aborigène. Or, avec 300'000 âmes, nous sommes la première race humaine menacée d'extinction"...

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MELBOURNE / Vive les postes et les hauteurs!

On se prend à faire les tours du monde. Cette fois on s'est hissé en 38 secondes au 54e étage du Melbourne Observation Deck. De quoi admirer d'en haut cette ville ma-gni-fi-que, où on a adoré le "circle tram", vieux tram qui fait le tour du centre ville. Une halte a la poste, puis une marche jusqu'au consulat de Suisse, nous ont permis de lever deux courriers envoyés par Nano depuis la Suisse. Autant vous dire que ces enveloppes, avec les petis mots et dessins expédiés les copines et camarades de classe ont ravi les filles. On voulait leur dire merci sur le champ, mais un problème informatique nous a fait perdre près de deux heures pour rien dans un internet café... La chance nous a souri en quittant la ville: on est passé devant une vitrine salvatrice de Aspire IT Group. Dans cette agence, Tze Liang (prononcez Tzi, svp!) nous a dépanné en moins de clic qu'il ne faut pour le dire. Et il a trouvé si sympa notre aventure toura5.ch qu'il nous a offert son intervention. Si vous découvrez ces nouvelles sur notre site, c'est donc grâce à lui. Thank's Tzi!

MELBOURNE / Neuchâtel Champion du monde!

23 octobre / Un groupe de Français nous a repéré grâce à la casquette "Pays de Neuchâtel" de Camille. "Bravo les Neuch' !". C'est par eux qu'on a appris qu'Alain Berger venait de devenir champion du monde de course d'orientation à Barrack. Si on s'est régalé tout au long de la Great Ocean Road, la température a fraichit. On a ressorti chaussettes et pulls polaires, en nous disant qu'on allait se dépêcher de rejoindre Sydney et d'attaquer la remontée sur Cairns.

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COUP DE CHAPEAU / A toute l'équipe de NQ Rentals:
very big MERCI!

21 octobre / Au lendemain du choc contre un kangourou, un coup de fil, une minute d'explication, et Kathy, après deux mots d'explication avec le garagiste pour préciser les dégâts, répond. "Ne bougez pas, je vous rappelle". Dix minutes plus tard, l'équipe de NQ Rentals a trouvé une solution pour qu'on ne doive ni attendre cinq jours sur place les pièces de rechange, ni aller en bus jusqu'à Melbourne. "Je vous apporte depuis Adélaïde un nouveau véhicule. Le même, avec 4 lits au lieu de 6". Pas de problème: on avait hésité à en louer un comme ça, qui a 5 ceintures de sécurité quand même. Dans l'après-midi, Kathy est arrivée, avec notre nouveau camping car et un mécanicien, radiateur de rechange sous le bras. En une heure, il a réussi une réparation provisoire, pour retourner avec notre véhicule sur Adélaïde. Quant à nous, une fois déménagés nos bagages, nous avons repris notre route, moins de 24 heures après le crash. Avec des filles ravies du changement: "Il y a plus de tiroirs, on a un four, et plus de place pour bouger. Et il y a deux lucarnes au plafond. Et il faut toujours qu'une de nous soit devant avec les parents!". Bref, c'est reparti pour un tour...

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BIRTHDAY / Pas de cerise sur le gâteau,
mais un kangourou sur le capot...

20 octobre / On se disait depuis plusieurs jours qu'on n'y couperait pas. A force de voir des animaux écrasés au bord des routes, et en fonction de notre kilométrage vorace (5600 km depuis Darwin), la probabilité de rejoindre le triste cercle des bouchers de la route était trop grande. On a redouté le pire pendant le séjour dans les paysages ma-gni-fi-ques de Kangaroo Island (photo ci-dessous). C'est arrivé juste après, au bout de la journée d'anniversaire du chauffeur, alors qu'on hésitait entre une pizzeria et un "Fish'n chips" (vous savez, le poisson et frite, qui est aux australiens ce que le hamburger est aux américains). Il nous tournait le dos, sur la voie de droite, dressé sur ses pattes arrière. On roulait à 80 km/h. Freinage aussi fort que possible et coups de klaxon... Il a fait deux bonds, a jeté un coup d'oeil vers nous, et alors qu'il semblait retourner dans le champ le plus proche de lui, donc du côté droit de la route, il a viré d'un coup à gauche pour retraverser la route. Boum... "Quand ils voient une voiture, ces animaux n'ont plus de cerveau ", a dit Kathy, de la maison de location de camping car NQ Rentals, pour
nous réconforter. Et comme l'a dit Nath pour détendre l'athmosphère, à défaut de cerise sur son gâteau, Gio aura eu un kangourou sur le capot... Radiateur percé, pare-choc défoncé. Par chance on était à 6 km de Kingston, d'où un garagiste est venu nous remorquer. On a passé la soirée et la nuit sur son parking, en attendant de savoir si les dégâts allaient pouvoir être réparés sur place...

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CHOC THERMIQUE / De Coober Peddy à Adélaïde,
ou comment perdre 27 degrés en une nuit...

Depuis 70 ans, les mineurs de Coober Peddy n'avaient plus eu si chaud en octobre. 42°C à l'ombre! En plein désert, une fournaise plus brûlante encore que l'été dans les Pouilles, c'est tout dire. Nous avons grimpé quand même sur les tas de cailloux qui traînent devant les centaines de puits forés autour de la capitale mondiale de l 'opale. Et gratouillé à qui mieux mieux. On a sué. Mais d'une grosse opale, pas l'ombre. Juste quelques petits éclats de couleur qui ont suffi à réjouir notre ruée vers l'or. Et après un trajet cuisant (les vitres du camping car nous brûlaient les doigts!) pour finir la traversée de l'outback, nouveaux chocs. Visuel (avec des plaines infinies parsemées de blé ou de moutons), et thermique: alors que dans les journaux, les cultivateurs de blé pleurent encore leurs grains asséché par la chaleur record, le thérmomètre a dégringolé de 27 degrés. Et nous, on ne sait plus sur quel pied danser... On ressort les polaires et les sacs de couchages. Brrrr... L'étape fraîcheur de notre été indien, la voilà!


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MONTS OLGA / Une marche ma-gni-fi-que... Et respectueuse

On les voit depuis le pied d'Ayers Rock. Pas besoin de grimper sur Uluru, en violant ce site sacré, pour apercevoir ces boules rougeoyantes à l'horizon. Les Monts Olga, Nathalie nous a poussé à y aller. Et personne ne l'a regretté. Même les filles n'ont rouspété que les cinq première minutes de la marche qui permet de se faufiler entre ces dômes suréalistes. Ici, non plus, on ne grimpe pas dessus. Mais on se promène à leurs pieds, et on se faufile jusqu'à un point de vue entre deux rochers géants. "On les sent. Et on se sent minuscules", dit Nath, en écho au conseil des aborigènes qui disent: "Marchez, écoutez, humez notre terre". Cette fugue à l'écart du flot des visiteurs d'Ayers Rock reste un des temps (très) forts de notre séjour australien.

AYERS ROCK / Grimpera? Grimpera pas!

10 octobre / L'ascension d'Ayers Rock, on s'en réjouissait comme des p'tits fous. Gio surtout. Mais une fois au pied du gros rocher devenu l'icone de l'Australie, on a commencer par visiter l'exposition du centre culturel Anangu, qui explique comment les Aborigènes ont dû lutter pour récupérer le titre de propriété des lieux (avec obligation de le louer durant 99 ans aux Parcs nationaux australiens...), on s'est surpris à hésiter. "Montez si vous le voulez, mais d'abord, écoutez cela", dit le message. Et après s'être déchaussés pour visiter des dizaines de pagodes birmanes, on ne pouvait décemment pas violer ce site sacré, au seul motif que 50% des visiteurs y grimpent sans remords. Reportage suivra...

DARWIN ET LES PARCS DU NORD / Place au camping car!

20 septembre / Emilie et Gio sont allés à pied le cherche ce matin. Le Monsieur de chez NQ Rentals était très sympa, et le camping car est époustouflant. Comme l'a dit Nathalie, c'est un nouveau chapitre du voyage qui commence. Galerie photos camping car suivra...

PREMIER VOLET / Perth et la côte ouest, c'est (presque) fini...

15 septembre / On a retrouvé Perth, le Cheviot Lodge et ses drôles de backpakers. Peter de Liverpool, et plein de jeunes japonais venus apprendre l'anglais. En neuf jours, 2800 kilomètres au compteur, et autant de coup d'oeil, de paysages et de couchers de soleil rougeoyants. Joli rodage. On a rendu la voiture ce matin. Avant de s'envoler pour Perth, on a deux jours pour digérer ce premier volet australien qui nous en déjà mis plein la vue. Ce n'est plus un site internet qu'il nous faut, mais tout un serveur!

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QUE D'EAU ET D'ANIMAUX! Kangourous, émeus et premier dauphin dans le coucher de soleil

8 septembre / Après une nuit dans le bungalow d'un camping qui nous a rappelé le Voconce de Vaison-la-Romaine (les initiés comprendront!), réveil à 6h pour le lever du soleil sur les pythons rocheux de Pinacles Park. Avec en prime, en route, pour faire oublier les deux kangourous vus morts en bord de route de la veille, trois, cinq, dix, trente marsupiaux bondissants. Puis le cri de Natahlie, qui nous émeut: un émeu! Et même deux, filant en zig-zagant sur la plage de sable blanc. On se pince pour être sûr qu'on ne dort pa encore, mais non: c'est pour de bon. Et c'est drôlement bon. Ensuite, cap sur Monkey Mia, la plage où on a rendez-vous avec des dauphins sauvages. Et après six heures de routes, avec encore quelques kangourous, dont deux ou trois écrasés en bord de route..., coucher de soleil de rêve dans la baie, et la surprise du jour: un souffle et un jet dans l'eau derrière nous, un aileron qui fend la surface... Oum le dauphin nous a-t-il reconnu? En tous cas, il est là, fait trois petits tours et s'en va. Camille n'en revient pas: "Mais mon anniversaire, c'était demain!"

EN VOITURE SIMONE / Cap sur le nord et le chaud

7 septembre / On a hésité, mais pas trop longtemps. Les tours organisés chers payés, très peu pour nous. Soif de large et de liberté. Donc, comme disait Chan en Birmanie, en voiture Simone. Même si on a mis une heure pour trouver la sortie de Perth (on a vu deux fois en une heure la Vincent Street...), et même si après 20 minutes d'autoroute, on s'est déjà fait coller une antipathique amende pour un excès de vitesse, c'est ma-gni-fi-que! Et placardées des logos toura5 sur plaques aimantées, notre toyota fait voiture officielle du Tour de France!

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VIVA... ITALIA! / Grazie Nino...

5 septembre 2004 / A peine arrivé à Perth, on sent bien la présence italienne. Et comme on avait très envie de pasta, on s'est arrêté dans une épicerie vert-blanc-rouge. Ou un gars sympa s'est avéré être plus italien que nous. Nino D'Alo, c'est son nom, est venu des Abruzzes, il y a 20 ans. Et comme plein d'Italiens émigrés en Suisse et en Europe, il a le mal du pays. "Mais les enfants ne veulent pas retourner...". Nino, nostalgique, nous a offert en cadeau de bienvenue la topette d'huile d'olive - délicieuse - qu'on voulait acheter. Grazie Nino. Et coraggio. L'Italia ti aspetta!

VIVA AUSTRALIA! / Kangourous, nous voilà!

3 septembre 2004 / Même si la grippe aviaire nous a valu de nous faire piquer à la douane la mangue géante et les cinq pommes achetées à Singapour - on n'a même pas pensé à manger la mangue qu'on avait déclarée avec le douanier... - les premiers Australiens rencontrés ont été très sympas. Après 7 ou 8 téléphones depuis l'aéroport, on a même trouvé une chambre en dessous des 70 à 100 dollars demandés partout. Au Backpackers (ce qui veut dire voyageurs sac au dos) Cheriot Lodge, on a une grande chambre pour 45 dollars, ptit déj' compris. Dans cette ambiance de jeunes fêtards, on a fait sensation avec nos trois petites nanas. Surtout quand Nathalie a parfumé la cuisine avec les trois steaks géants achetés au magasin du coin. Avec des pâtes, une sauce à la crème et du parmesan, c'était du délire. On a tout dévoré. Et même si la bouteille de rouge ramenée de Thaïlande n'était pas à la hauteur, on l'a sifflée! Après une super nuit, ce sont des drôles de petits cris qui nous ont réveillé. Pas de kangourous, mais de superbes petits perroquets venus boulotter les fleurs rouges de l'arbre devant notre fenêtre. Bref, l'Australie, c'est drôlement bien parti!

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SINGAPOUR / Un jour ça va, deux jours...

2 septembre 2004 / On avait lu sur le forum du routard qu'un hotel de Singapour était propre, sympa, et avec piscine sur le toit. Il était effectivement propre, sympa, et avec piscicne sur le toit. Mais passer d'un coup de 20 à 110 francs la nuit, on n'a pas pu. On est reparti à pied (merci les sacs à roulettes) entre les buildings. Nath et les filles se sont posées sur une terasse, et Gio, s'est mis en chasse. Très vite, un type sympa - le seul du séjour, avec encore un chauffeur de bus - l'a escorté en vélo jusqu'à un boui-boui au nom trompeur de Hawaïan Hotel. Une chambre borgne à trois lits, plus un matelas par terre, mais heureusement avec une clim performante. Vendu? Si le parc aux oiseaux nous a valu une superbe journée, avec des trajets dans un métro ultra-moderne, plein de gens stressés, ultra-froids et coincés, Singapour la proprette, on n'a pas aimé. Trop anonyme, trop glaciale, trop bluffeuse. Derrière les façades clinquantes, les arrière-cours sont glauques. Bref, un jour, c'était bien assez. Et vivement l'Australie.
Emilie parmi des Singapouris pas
vraiment souriants...

UNE VALISE... DE TROP? / On se passait assez bien d'elle...

31 août 2004 / On est revenu la chercher à Bangkok, et cette fois elle est là. Mais même si on est tous bien contents de récupérer les affaires d'écoles des filles (on va pouvoir faire notre "rentrée scolaire"!), on s'était bien habitué à l'absence de ce bagage-là. Du coup, Gio milite pour un abandon de certains rechanges qui se sont avérés non indispensables. La campagne est lancée. Votation dans une semaine...

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MYANMAR / Bisous birmans émerveillés a tous

Ce message vous est répercuté par l'ami Christophe Bigler, notre soutien arrière, que je vous recommande pour toute (in)formation informatique. Juste pour vous dire que tout va très, très bien. On s'émerveille en Birmanie depuis quatre jours. Et on a déjà vu le rocher d'or après deux heures de marche en croisant trois touristes, puisque ce n'est pas la saison (dès le 31 aout on devrait pouvoir vous envoyer une galerie de photos). Aujourd'hui, on a de nouveau marché deux heures, mais dans la jungle, où on a croisé aucun touriste, mais où on a rejoint des éléphants travaillant à extraire des troncs de teck. Petite balade sur leur dos a la clé. Autant vous dire qu'on évolue en plein rêve. On a même trouvé un guest house de rêve, qui est un remake birman de la maison de Jim Thomson a Bangkok. JOURNAL MYANMAR          GALERIE PHOTOS ELEPHANTS           GALERIES BIRMANES

J+1 BANGKOK / Vous avez dit faux-départ?

C'est parti... par un faux départ! Après les larmes de la séparation avec Fabienne et Véronique, venues avec Coline, Eva, Lila, et Nano qui était là aussi -, on a failli rebrousser chemin: le personnel au sol nous conseillant de... rentrer à la maison. Aéroport de Londres fermé par un énorme orage, notre avion au départ de Genève risquait d'arriver trop tard. On a pris le pari. Une fois à Londres, alors qu'il ne restait que 35 minutes, notre bus pour le terminal 4 est resté planté derrière un engin de chantier en panne! Après une course folle, on est arrivé à la bonne porte d'embarquement, deux minutes avant l'envol prévu... En nage. On a eu ensuite une heure pour reprendre notre souffle. Comme on s'en doutait, ce vol là aussi était en retard... Le malaise d'un passager nous ensuite valu de retourner de la piste au quai d'embarquement. Où il a fallu attendre une heure le verdict des médecins. Puis refaire les pleins. Bref, le vol pourr la Thaïlande a été très long. Mais les filles - et nous avec! - avons adoré. "Si ça c'est pas la première classe, alors qu'est-ce-que c'est!" s'est extasiée Emilie, devant son écran télé et son plateau repas spécial enfant. Suite des premiers jours, avec déjà une valise de perdue, sous:
                                           journal de bord Thaïlande

                                           galerie de photo thaïlande

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IMPRESSIONS D'ENFANTS VOLANTS...

Camille: Des fois, ça secouait dans l'avion. C'était cool quand on voyait plein de vert en bas, et les nuages. Sur le dossier du siège de l'avion, il y avait une télé. Le sac Winnier l'ourson, c'était super. Quand on est arrivé, sous la douche de l'hôtel, j'étais si bien que j'ai dit que j'y resterais toute la nuit. On a mangé des crevettes et une glace. Et je crois que je vais bien dormir.

Emilie: J'ai bien aimé courir dans l'aéroport de Londres, même si après c'était un peu débile de devoir attendre deux heures une fois montés dans l'avion. J'ai trouvé trop cool les plateaux repas. J'ai bien aimé les premiers monuments et le palais royal plein de petites lumières (comme à Noël chez nous). Ici, c'est drôle aussi qu'il fasse froid dedans et chaud dehors.

Marie: J'ai bien aimé... Courir sur les tapis roulants; quand on jouait sur les chariots; quand l'avion décolle et qu'on est collé sur son siège, la télé sur les dossiers, les petits repas avec pleins de bons trucs, et le petit sac Winnie l'ourson pour les enfants, avec des jouets dedans. Le minibus qui nous a amené de l'aéroport de Bangkok à l'hôtel avait 12 places, pas de ceintures et une petite télé. Et le conducteur roulait à gauche. Ici les gens ont vraiment l'air d'aimer les enfants. Ils nous demandent tous comment on s'appelle et quel âge on a.

1er AOÛT / Dernière fête en famille avant l'envol...

Le week-end du premier août, fêté en famille, a été l'occasion de saluer nos plus proches parents et amis, dans la Vallée de la Brévine. Des retrouvailles radieuses, pour un moment plein de saveurs et de convivialité. Avec une pensée particulière pour Erika, qui n'a pas pu être là à cause d'une opération à un pied... Ce sera pour les retrouvailles au retour!

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SOIRÉE D'AU REVOIR / On vous prendrait tous avec nous...!

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GALERIE PHOTO 2

19 (et 20!) juin 2004 / Merci Véro, merci Vincent! Et merci les amis. Dans ses caves transformées en resto-disco- ethno, la famille Kaufmann nous a offert une soirée d'au revoir phé-no-mé-na-le, en réunissant une centaine de nos amis, presque tous réunis pour cette magnifique photo de famille. Décors signé par nos spécialistes ès soirées à thèmes, musiques par DJ JC, animation et grillons grillés (presque tout le monde en a croqué)... Petits en grands (28 enfants à l'appel) se sont régalé avec des mets et des vins du tour du monde que chacun avait apporté. Galerie de photo, nouvelles et anecdotes sur ce grand et intense moment suivront. Le temps de calmer la bande de lutins qui continue de fêter dans nos coeurs et dans nos têtes...

Il n'a pas croqué tout seul dedans, mais il l'aurait bien mérité: avant de devenir le DJ de la piste de danse, Jean-Claude a déposé sur la table des dessert un mille-feuille à sa façon, orné d'un logo bientôt mondialement connu!

 

Chapeau les enfants! Les premiers arrivés - Marie et Camille (tout devant de gauche à droite), Melissa, Eva, Jade, Tim et Emilie accroupis, puis Malik, Sacha, Remi et Coline à l'arrière -, ont donné une idée du tour du monde des déguisements qui allait suivre. Et cette joyeuse bande de mômes n'a pas trop hésité à goûter aux criquets frits!

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JOUR J-50 / Et ça chauffe déjà!

16 juin 2004 / Le compte à rebours entre dans la dernière phase. Nous voilà déjà au jour J - 50, et autant vous dire que ça chauffe dans la chaumière! Justement, puisqu'on parle chaumière, nous avons déniché un sous-locataire pour notre appartement, qui l'occupera 8 mois avec sa famille, en acceptant de s'occuper de notre chatte "Scintille". C'est un souci de moins, et surtout un gros trou évité dans le budget. Pour le reste, les préparatifs battent leur plein, au niveau administratif (passeports, visas, etc.), médical (pharmacie de voyage) et pratique 8coix des bagaages), et scolaire. Nous avons déjà les 6 kilos de matériel (math, français, allemand) qui nous permettront de faire l'école à nos filles.

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CAMPING CAR / C'est loué!

21 mai 2005 / Cette fois, c'est fait. La réservation est confirmée. Nous roulerons 70 jours dans un Crystal III Deluxe, un "motorhome" de NQ Australia Rentals. Un échange nourri d'e-mails avec Samantha, qui nous a obtenu un prix sympa, en échange d'un peu de promotion sur notre site, a fait pencher la balance du côté de la location. Pas besoin de chercher un véhicule une fois sur place, et moins encore de se lancer à la recherche d'un acheteur dans les derniers jours du séjour. On se réjouit comme des fous. Si vous voulez mieux comprendre pourquoi, cliquer ici:

www.nqrentals.com.au

CAMPING CAR / Louera, louera pas?

2 mai 2004 / Alors ce camping car pour l'Australie, louera ou louera pas? Merci à tout ceux qui nous ont donné des conseils et fait part de leur propre expérience. Mais à ce stade des opérations, on est sur le point de trancher pour la location d'un "motorhome" à 6 berth, comme il disent là-bas. Avec un petit coup de pouce côté prix. Mais on vous en dire plus dans les jours qui viennent... Suspense, suspense...

CHAUD DEVANT ! / Nous voilà déjà à J - 100!

28 avril 2004 / Le départ étant fixé aux premiers jours d'août - avec le tout premier vol Genève-Londres en principe même déjà le 5 -, les comptes sont vite faits: on vient de franchir cette dernière semaine d'avril le cap des 100 jours avant le grand départ. Symbolique, sans doute, mais qui fait encore monter d'un cran l'excitation des préparatifs. Mot d'ordre pour les 100 jours à venir: chaud devant!

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LOGOS / Suivez l'évolution depuis la première idée...

Le premier des boulots a été de trouver le logo de ce site. Si vous voulez suivre l'évolution depuis l'idée de départ,
cliquez sur le logo final:

PRÉPARATIFS / Voilà que ça devient piquant!

Voyage au loin rime avec vaccin. Courageuses, nos filles ont eu le piquant honneur d'ouvrir la série, avec les vaccins contre l'épathite, fin 2003 déjà. On vous épargnera les autres, mais pour les curieux ou les anxieux, un petit tour sur www.safetravel.ch s'impose!

GUIDES / En feuilletant les guides, les guides, les guides...

Les soirées de cet hiver - comme celle de l'été dernier d'ailleurs! - on les passe au chaud, le nez dans des guides en tous genres. Aux grands classiques - Routard, Lonely, Bleu, etc. - s'ajoutent des découvertes, merci les amis et la bibliothèque. Même que Marie nous a ramené de la bibliothèque des jeunes un super guide Gallimard de l'Australie

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PAR ICI LES DEVIS / Combien ça coûte, le rêve d'une vie?

Le gros morceau du budget, ce sera les billets d'avion tour du monde. Et c'est déjà la jungle. Un conseil si vous pensez à un tour du monde: CHOISISSEZ VOTRE ITINERAIRE SEULEMENT APRÈS AVOIR EXAMINÉ LES OFFRES DES GRANDES ALLIANCES (one world, star alliance, etc.). Car une fois dessiné, ça fait mal au coeur de devoir taillader dans son itinéraire. Or, c'est bien ce qui risque de se passer dans notre cas. Et plus on touche de "zones" ou de continents, et cela même avec peu de "stops" (c'est à dire les haltes le long du parcours), plus le billet est cher. A suivre.

PREMIERS MESSAGES / La palme à Melissa et Coline!

Après deux tests internes, les deux premiers messages sont arrivés sur notre adresse contact@toura5.ch. La palme (pas encore de cocotiers, mais ça viendra!) revient à Melissa et Coline, qui nous ont ravi, nous et les filles. Merci les copines!

VACCINS / Quand le doute est enrageant...

Le tour des parents venu, une question inattendue s'est posée de façon aussi piquante que financière. Doit-on tous les 5 se faire vacciner contre la rage? On ne badine pas avec la santé, mais là, vu le nombre d'injections et leur prix, on serait curieux d'avoir l'avis d'autres voyageurs sur cette question un brin enrageante!

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CAMPING CAR EN AUSTRALIE / Recherche offre de privés!

Les premières propositions de locations de camping car en Australie (ils disent motorhome là-bas) nous confortent dans l'idée d'essayer de passer par des privés qui nous loueraient ou vendraient leur véhicule pour 100 jours. Si vous avez des connaissances ou un tuyau, MERCI D'AVANCE!

ONE WORLD / Billet Global ou Explorer?

Les billets tour du monde, c'est bien, mais il y a des particularités. Ainsi, on ne peut pas inclure un vol entre Auckland et Papeete sur Air Tahiti Nui dans un billet Global Explorer! En revanche, avec les billets One World calculés en miles, c'est possible. Sauf si on dépasse les 34'000 miles. Vous suivez? Pour notre parcours en Amérique du Sud, ça devient un casse-tête. Corsé par le fait que si on veut rallier Cuba sans toucher aux Etats-Unis, il n'y a que Lan Chile à disposition. Avec un vol Santiago du Chili-La Havane. Une fois arrivé à Quito, il faut donc redescendre dans la capitale chilienne pour remonter....

RETE ITALIA RADIO NETWORK / Interview en direct!

Grâce au site www.mediaecomunicatoriitalici.net nous avons pu contacter par e-mail Ivano Ercole, directeur de Rete Italia Radio Network à Melbourne, en Australie. Celui-ci nous a appelé pour un interview en direct sur les ondes australiennes, le 24 mars au matin. Un moment de grande émotion : parler en italien à tant de compatriotes de l'autre bout du monde, pour leur raconter l'histoire de ce voyage en famille et de toura5.ch, c'était quelque chose. Un appel a même été lancé sur les ondes pour essayer de trouver une famille australienne qui louerait son camping-car. A suivre. Grazie mille Ercole!

GRANDE ITALIA! / Les Italiens sont formidables

Les Italiens sont formidables. Les vagues d'immigration les ont éparpillé tout autour du globe. Et tout récemment, un site internet a été créé, proposant notamment un annuaire des communicateurs italiens dans le monde. Près de la moitié de ceux que nous avons contacté en Australie par e-mail ont répondu. Avec chaleur et gentillesse. Grande Italia!

Galeries photos par pays, faites vos jeux, bon voyage!

MYANMAR:     GALERIE PHOTOS ELEPHANTS   GALERIES BIRMANES   
                           REGARDS BIRMANS                    AMBIANCES BIRMANES
THAÏLANDE:  NOTRE SÉJOUR À BANGKOK
AUSTRALIE:  CÔTE OUEST          PARCS DU NORD I                 PARCS DU NORD II
                          AYERS ROCKS, OPALES ET AUTRES ROCKS!           CAP SUR LE SUD
                          KANGAROO ISLAND                             SUR LA GREAT OCEAN ROAD
                          VIVE SYDNEY                                  DE SYDNEY A LIGHTNING RIDGE
                          QUEENSLAND             QUEENSLAND II                ANIMAUX A GOGO
                                       GALERIE PEPE, OISEAUX D'ICI
NVLLE-ZÉLANDE:     NOUVELLE-ZÉLANDE I                     NOUVELLE-ZÉLANDE II
POLYNÉSIE:               POLYNÉSIE I             POLYNÉSIE II               POLYNÉSIE III
ÎLE DE PÂQUES:       BIENVENUE CHEZ LES MOAÏS I
                                       BIENVENUE CHEZ LES MOAÏS II
ARGENTINE:              BUENOS AIRES           D'IGUAZU AU PARAGUAY
                                       PARCO NACIONAL LOS GLACIARES
                                       DANS LA JUNGLE DE PARAGUARI
                                       AMBIANCES DE PATAGONIE
                                       ON THE BUS AGAIN
CHILI:                         120'000 PINGOUINS ET NOUS ET NOUS ET NOUS! 
                                       LA CROISIÈRE S'AMUSE 
                                       DE CHILOÉ À SANTIAGO
PÉROU:                        DE LA PAZ AU LAC TITI CACA
                                       AREQUIPA ET CANYON DE COLCA
                                       CUSCO, PISSAC ET LES HAUTEURS
                                       VALLÉE SACRÉE ET MACHU PICCHU, OUAAAAHOU!
                                       NAZCA, ICA Y ISLAS BALLESTAS
                                       LIMA: LA BEAUTÉ EST AUX BALCONS!
                                       Iquitos: cap sur la jungle amazonienne...
                                       Notre séjour dans la réserve de Pacaya Samiria
                                       Végétation et animaux à gogo!
                                       Chimù et Moche: splendeurs d'avant les Incas
ÉQUATEUR:                Allons zoo Galapagos: animaux à gogo   
                                       Allons zoo Galapagos I         Allons zoo Galapagos II
                                       Vive la côte et La Barquita!   D'Otavalo à Baños
                                       Quito, à la moitié du monde...
CUBA:                           Un bout de tour à ... 6!                Le Che est partout
                                       Hasta siempre, Havana Vieja!
                                       Ambiances cubaines et vieilles américaines

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